L’Europe vient encore de montrer son incapacité à se mobiliser. A l’occasion de la crise grecque, la montagne a encore accouché d’une souris.

La déclaration finale selon laquelle certains pays pourraient « si nécessaire » aider la Grèce est tellement floue qu’on ne sait rien de plus et qu’il serait étonnant que les marchés se contentent de cela.

Surtout que les médias ne se sont pas fait prier pour faire savoir que l’opinion allemande était  contre toute aide à « ces fainéants » de Grecs.

Georges Papandreou, le premier ministre grec, se dit déçu par ce manque d’audace, on le serait à moins ! Mais il faut dire qu’il a trahi la confiance de ses partenaires en cachant le véritable déficit de son pays.

Il faut dire que ce sont les déclarations maladroites d’un membre du directoire de la banque centrale européenne qui ont déclenché ces attaques des marchés.

Nicolas Sarkozy affirme que la crise marquera le retour des Etats face aux marchés, pour l’instant ça n’en prend pas le chemin.

Le FMI pourrait intervenir mais ce serait un aveu d’impuissance de l’Europe incapable de solidarité au premier petit coup dur. Effrayant quand on pense que l’Espagne, le Portugal et même l’Italie pourraient prochainement suivre le même sort que la Grèce.