Les forêts, poumons du monde, sont partout en train de disparaître. Si l'on parle fréquemment de la forêt amazonienne, les médias sont souvent muets quant à la forêt tropicale africaine qui est malgré tout la deuxième plus vaste au monde. Or celle-ci disparaît à un rythme de 5 millions d'hectares chaque année.
Et si les deux tiers de la production mondiale de bois tropicaux ont été déclarés illégaux par l'Europe, celle-ci en reste la plus grande importatrice sans prendre aucune mesure pour l'interdire.
D'autre part, certains gouvernements européens préconisent cette déforestation afin de donner des terres aux paysans africains. C'est faire peu de cas de la réalité, puisque les sols libérés de leurs forêts sont rendus plus durs et compacts, favorisant l'écoulement rapide de l'eau de pluie et entraînant ainsi une salinisation des terres qui ne sont pas longtemps utilisables ni pour les pâturages, ni pour l'agriculture. La déforestation ne favorise donc pas les cultures, mais risque au contraire de provoquer la désertification d'une région dont l'étendue est égale à trois fois celle de l'Europe.
Comme toujours l'Europe des discours, n'est pas celle de l'action, et ceux qui prétendent vouloir sauver la planète sont avant tout de beaux parleurs.
Le combat est de tout les instants!
Action de Greenpeace en mer du Nord pour les forêts tropicales
Greenpeace a entamé samedi matin une action en mer du Nord, annonce Greenpeace. Des militants de l’organisation écologiste sont montés à bord du MS Ceynowa.
Greenpeace entend ainsi démontrer que la Belgique importe du bois provenant de RDC, un pays où le secteur forestier contribue à la dégradation de l’environnement et du climat social sans contribuer réellement au développement des populations locales. Le MS Ceynowa, qui a quitté le port de Matadi (Congo) le 3 juin, se dirige actuellement vers Anvers.
Par cette action, Greenpeace entend faire pression sur les partis en vue d’une protection accrue des forêts tropicales. Greenpeace leur demande de s’engager pour cette protection dans la déclaration gouvernementale. Pour Greenpeace, le fonctionnement de l’administration congolaise ne permet actuellement pas d’opérer un contrôle efficace du secteur forestier.