Après l’euro, qui a atteint son plus bas niveau depuis un an, ce sont les bourses européennes qui ont fortement chuté mardi 4 mai par crainte des risques de contagion de la crise grecque malgrès l’aide Européenne de plus de 100 milliards d’euros prévus pour la Grèce. La Bourse d’Athènes (Athex) a terminé sur un plongeon de 6,68% par rapport à la clôture de la veille, à 1.729,68 points. A Madrid, l’indice Ibex-35 s’est enfoncé peu après 16h30 (14h30 GMT) et perdait plus de 5%.

 

La Bourse de Paris, elle était en nette baisse (-2,32%) mardi en milieu d’après-midi, dans un marché très nerveux, agité par des risques de contagion de la crise grecque à d’autres pays européens lourdement endettés : à 15H35, le CAC 40 perdait 85,83 points pour s’inscrire à 3.734,93 points, dans un volume de transactions de 3,1 milliards d’euros.

 

 

 

La crise grecque a donc crée un climat de défiance envers tous les pays qui ont des déficits publics importants (Espagne, Portugal, Italie, Irlande).

 

En milieu de matinée alors que des rumeurs s’emparaient des salles de marchés selon lesquelles des agences de notation allaient dégrader la note de l’Espagne et que Madrid pourrait demander une aide financière colossale au FMI.

Conséquence : dans les salles de marché, on souligne que malgré l’annonce du déblocage de l’aide financière à la Grèce, les investisseurs étrangers restent sur leur réserve et hésitent à investir dans les marchés européens.

 

Si un nouveau pays Européen connait d’aussi fortes crises que la Grèce aujourd’hui, alors l’Europe pourrait alors connaître sa plus forte crise financière depuis sa création en 1957……