Lettre ouverte au Président de la Côte d’Ivoire

Monsieur le Président, après une rude lutte sur une route très longue et tortueuse, le bon Dieu vous a hissé à la tête  de la Côte d’Ivoire. Ce long parcours très harassant après avoir subi beaucoup d’injures et d’humiliations vient de nous démontrer qu’au bout des efforts se trouve la réussite. Nous vous souhaitons la bienvenue. Sans vous flatter, Monsieur le Président, vous êtes mon choix à la tête de la Côte d’Ivoire, pas parce  que vous venez du Nord ou du Sud de ce pays, pas parce que vous êtes de telle ou telle ethnie, mais vous êtes un éminent économiste recherché par le monde entier.

Vous voici donc à l’épreuve, comme vous le savez autant que moi, votre tâche n’est pas facile, puisqu’il faut réconcilier tous les ivoiriens, ensuite tout reconstruire. Vos premiers pas nous ont convaincus, pour ce qui concerne la paix sociale, la réfection des routes et des maisons de l’Etat, nous vous félicitons pour cela. Ce qui nous inquiète, c’est qu’au fil des jours l’argent circule de moins en moins, situation qui suscite des chuchotements, des critiques de certains par rapport à la réussite de votre mission.

Monsieur le Président, la situation est telle que nos parents illettrés ne peuvent pas comprendre ce qui se passe sur le terrain. En tant qu’un de vos admirateurs, je vous invite à créer :

         Des cellules d’informations pour éclairer la population.

         Mettre en place une véritable stratégie qui visera à baisser les prix des marchandises sur le marché.

         Faire en sorte que l’étau financier se desserre pour permettre à tout un chacun de gagner facilement son repas quotidien.

Enfin, continuez à créer des emplois pour les jeunes, surtout en mettant un accent sur le cas d’Abobo, ma localité, qui en a nécessairement besoin.

Peut-être que cela pourra faciliter la réussite de votre mission.

Monsieur le Président, nous vous faisons confiance. Que Dieu vous donne la force et les moyens de continuer à développer ce pays ! Vous êtes une solution pour nous.

 

Keita Boh