Le Loftus Versfeld Stadium de Pretoria.

Toute l’attention sportive avait le regard tourné vers la sélection espagnole. Les questions fusaient, le champion d’Europe en titre allait-il rejoindre les deux derniers finalistes du Mondial 2006 ?

Je ne vais pas accroitre un suspense bien inutile…

La Suisse se devait de battre le Honduras pour se qualifier, et comme je l’avais sous-entendu, les Suisses n’ont pas une équipe pour mener le jeu, une belle mécanique défensive certes, mais ne pouvant prendre le jeu à leur compte.

Comme prévu le Honduras a tenu en échec la sélection helvète, un 0-0 sans saveur, et qui condamne ces deux équipes.

L’Espagne a réussi son « pari » en oubliant la défaite initiale face à la Suisse, et remporter ses deux derniers matchs.

Force est de constater que l’Espagne ne s’est pas rassurée, elle doit sa victoire à une équipe chilienne un peu trop « musclée », n’arrivant pas à dominer leurs émotions, et pouvant émettre des regrets bien légitimes.

Le début de la rencontre nous dévoile un Chili entreprenant, mettant à mal l’arrière-garde ibère. Malheureusement au fil des minutes, le Chili se laisse aller à quelques gestes déplacés, musclant inutilement leur jeu avec des conséquences à la clé…

Pourtant la sélection espagnole est loin de briller, Un football approximatif, un nombre de passes ratées incalculable, rien ne semblait tourner au sein de la Roja.

Mais les Chiliens, décidément incontrôlable, commettent des fautes grossières, et en conclusion récoltent les cartons jaunes…

24ème minute…

Quelle erreur d’appréciation du portier chilien, Bravo !

Une sortie pour le moins hasardeuse, un ballon mal renvoyé, qui atterrit dans les pieds de David Villa, qui d’une trentaine de mètres catapulte le ballon au fond des filets…

Bien trop d’agressivité dans la défense chilienne !

Une action pour le moins confuse va couter très cher aux chiliens. Un carton rouge pour Estrada (pour une faute complétement involontaire, mais vu les fautes commises par le Chili…). Et le pire dans la foulée, Iniesta bien servi par ce diable de David Villa, double la mise. Un coup de massue !

Fin de la première période, l’Espagne doit une nouvelle fois son salut à David Villa.

47ème minute…

Millar réduit le score. Un but que l’on peut plutôt attribuer à Piqué déviant la frappe et trompant son gardien.

Les chiliens, réduits à dix, commencent à baisser physiquement. La défense chilienne est à l’agonie…

L’Espagne sort vainqueur de son duel.

Les 8ème de finale.

Brésil-Chili

Pour l’Espagne cela sera le Portugal.

Un match qui s’annonce serré, la défense portugaise est intraitable, et un réveil de Cristiano Ronaldo…

Du beau football en perspective.

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