Les violences conjugales et bien c’est une femme qui décède tous les trois jours en France, en 2008 ce sont 157 femmes qui ont succombé aux coups de leurs conjoints, les violences conjugales représentent un quart de l’ensemble des actes de violences en France…
Il n’y a pas que des chiffres pour évaluer l’ampleur de ce fléau… Les images parlent d’elles mêmes…
Nous parlons bien souvent des violences conjugales faites par l’époux, néanmoins, il ne faut pas oublier que dans certains cas, c’est le phénomène inverse qui est constaté… L’homme aussi peut être victime de violences conjugales, mais il s’agit d’une minorité.
Les violences conjugales se déclinent sous plusieurs angles. En effet, lorsque l’on utilise le terme de violence conjugale, ceci englobe les violences physiques, mais également les violences sexuelles, verbales ainsi que les privation et la destruction.
On parlera d’escalade de la violence puisque bien généralement, au début on commence par des insultes, puis peu à peu des gifles, un isolement, les points et parfois l’ultime conséquence; le décès! Lorsque l’on décide de s’unir à l’autre, jamais on ne pourrait penser être un jour victime de violence… On ne peut pas prévoir ce fait, néanmoins, il existe des mesures de préventions telles que les campagnes de communications.
La loi également s’est renforcée en matière de violence conjugale et condamne plus durement cet acte. Déclaré "grande cause nationale" par François Fillon, la loi concernant les violences conjugales prévoit entre autre une meilleure prise en charge des victimes, améliore la prévention des violences. A titre d’exemple, une femme qui subit des violences conjugales à un très haut degré peut se voir reconstruire une vie ailleurs sous une autre identité. Des structures peuvent accueillir les femmes ainsi que leurs enfants et "arranger" des visites du père à ses enfants dans un lieu "neutre".
Toutes ses mesures viennent d’une bonne attention néanmoins il faut mettre l’accent sur la dénonciation des violences, chose qui n’est pas évidente pour un grand nombre à l’heure d’aujourd’hui… En effet, dans notre société, plutôt que de dénoncer des violences conjugales, on préfère fermer les yeux, augmenter le volume de la télévision,…, au lieu de venir en aide… Et oui c’est ainsi, mais juste un petit rappel, le fait de passer sous silence ce genre de violence peut entraîner des sanctions pénales telle que la non assistance à personne en danger.
Un numéro est mit à la disposition de toute personne souhaitant recevoir de l’aide ou se confier. Il s’agit du 3919. N’hésitez absolument pas à l’utiliser!!!