Les zones mortes océaniques

À vous découvrir encore une malheureuse situation de notre monde …

Les zones mortes océaniques sont des régions où l’oxygène est trop rare pour que des organismes puissent y vivre. Les zones les plus problématiques se trouvent dans le golf du Mexique, dans la mer Baltique ou encore dans les côtes de l’Atlantique Nord. Malheureusement, ses zones sont présentes en grand nombre et celui-ci ne fait qu’augmenter. En 1910, on dénombrait 4 zones mortes grâce à un rapport scientifique et en 1995 on parlait de 305.

À ce jour, on dénombre environ 400 zones mortes et il semblerait que le nombre de zones double tous les dix ans, depuis 1960. Il y a l’équivalent de la superficie du Royaume-Uni en zones mortes océaniques. Les poissons qui s’adonnent à passer à ces endroits vont rapidement être asphyxiés et voir leurs dernières secondes sur terre. Certains organismes qui peuvent se déplacer à une bonne vitesse pourraient cependant avoir une chance de s’en sortir.  Si l’on parle des organismes fixes (moules, huîtres), ils mourront tout simplement. Sans parler des coraux, qui eux aussi sont condamnés et en plus, leur putréfaction[1] contribue à aggraver le phénomène.

Dans certains cas, la reproduction des poissons peut devenir impossible à cause de leur poids relativement bas. De plus, l’anoxie[2] cause la diminution de la taille des organes reproducteurs, du nombre d’œufs ainsi que de la fertilité des poissons.Sans surprendre personne, c’est encore l’activité humaine qui est l’une des principales causes de ce malheureux phénomène. Les fertilisants agricoles auraient aussi leur part de responsabilités, les apports de matière organique et de nutriments (déboisement), le réchauffement climatique, les déversements d’engrais dans les mers et océans, les cultures destinées à la production de biocarburants et il y a également le phénomène de l’eutrophisation[3].

 La turbidité de l’eau ou encore la perte de transparence de celle-ci qui résulte de la pollution, ont pour effet d’empêcher le rayonnement solaire. Ainsi, la photosynthèse planctonique et par le fait même l’augmentation en carence d’oxygène ne peuvent avoir lieu.        Bref, ce seront probablement les générations futures qui seront prises avec des problèmes écologiques et économiques graves. Il semblerait que l’on pourrait revenir en arrière, en remédiant aux politiques des gouvernements qui bordent les zones concernées. Les États-Unis et le Mexique pourraient par exemple mettre une loi stricte sur l’utilisation de l’azote et du phosphore pour l’agriculture.            Bibliographie

1. http://www.laradiodelamer.com/podcast/environnement/ecoutez-les-zones-mortes-1342.html

2. http://www.spectrosciences.com/spip.php?breve595

3. http://lebloglibredemonquartier.midiblogs.com/archive/2009/02/08/l-extension-des-zones-mortes-de-l-ocean.html

4. http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/oceanographie-1/d/dans-locean-mondial-les-zones-mortes-setendent-etonnamment-rapidement_16903/

5. http://www.actualites-news-environnement.com/17123-zone-morte-Golfe-Mexique.html

6. http://www.laradiodelamer.com/podcast/environnement/ecoutez-les-zones-mortes-1342.html


[1] Désigne la décomposition des corps organisés qu'ils soient d'origine animale ou végétale dès l'instant qu'ils sont privés de vie.

[2] Manque d'oxygène dissous d'un milieu aquatique ou d'un sédiment immergé.


[3] Résulte généralement du déversement de résidus agricoles, tels que les engrais, riches en nitrates et en phosphates, ainsi que des eaux usées, des déchets animaux et des dépôts atmosphériques issus de la combustion des combustibles fossiles. Toutes ces formes de pollution absorbent et éliminent l’oxygène contenu dans l’eau.