Les voyagistes s’inquiètent de la baisse des réservations.

L’année 2011, s’annonce mal sur le plan touristique et de nombreux voyagistes ne savent plus où envoyer les touristes, en raison de la révolte qui perdure dans le monde arabe et au Moyen orient. De plus, les catastrophes naturelles et l’instabilité politique dans certains pays, font que de nombreux touristes sont de plus en plus frileux à partir vers des destinations lointaines.

La plupart des voyagistes européens ont, suite aux différents évènements, rayés de leur carte touristique, la Tunisie, l’Egypte et le Maroc, la Jordanie, la Syrie qui ont toujours été des destinations très demandées. Ils se rabattent vers des destinations de remplacement comme l’Espagne, les Canaries, la Grèce, la Crète, la Sardaigne, la Turquie et le sud de l’Italie.

Les vagues d’annulation sont nombreuses et les réservations sont  en chute libre de l’ordre de 50 à 75 %, pour les destinations  de l’autre côté de la Méditerranée.

Les questions que chacun d’entre nous se pose avant de réserver, c’est  l’incertitude politique qui risque de déstabiliser un pays et de faire exploser  sa situation sociale. Et puis, il y a aussi la flambée du prix du pétrole due aux révoltes des pays en crise, qui risque d’augmenter les frais de transport d’ici les prochains mois.

Beaucoup de gens qui envisagent de partir en vacances, se disent qu’il vaut mieux partir moins loin pour limiter le coût du transport.

Les voyagistes vont donc prendre de plein fouet le manque à gagner dû aux évènements du monde arabe, ils évaluent actuellement la perte entre 25 et 40 millions d’euros.

Même si les évènements  se stabilisent, les voyagistes savent par expérience qu’il faut environ au moins 4 à 6 mois pour faire redémarrer à 100 % une destination. Ils doivent donc faire preuve d’imagination et proposer rapidement de nouvelles  destinations plus sécurisées, s’ils veulent pour limiter leurs pertes pour la saison 2011.

Faut-il attendre l’évolution des événements pour réserver, ou doit-on au contraire se précipiter dès maintenant chez les voyagistes pour être sûr d’avoir de la place compte tenu du nombre restreint des destinations ? Le choix paraît difficile à faire en ce moment.