Selon les statistiques, près de 42 % des Français ne partent pas en vacances d’été et plus de la moitié qui ont la chance de le faire partent dans la famille ou chez les amis. Cette fracture touristique entre les classes sociales fait l’objet de différentes études par le gouvernement actuel pour essayer d’améliorer  la situation.

Le contexte économique très difficile et un pouvoir d’achat qui perdure en baisse font que de nombreux Français sont amenés d’année en année à se priver de vacances d’été ou à réduire la durée de leur séjour. L’hébergement, les frais de voyage et les dépenses sur place font que cela coûte de plus en plus cher et n’est plus possible pour de nombreux ménages. Mais toutes les catégories sociales n’ont pas le même ressenti, il y a ceux qui se trouvent en haut de l’échelle sociale et qui s’organisent chaque année pour partir quelques jours même s’ils doivent galérer 6 mois à l’avance pour trouver les meilleures conditions de séjour au moindre prix et il y a les plus démunis qui n’ont pas accès au bon plan sur Internet et se résignent à partir ne serait-ce que quelques jours en famille, parce qu’ils n’ont pas les moyens financiers de s’y rendre.

Ainsi la ministre du tourisme, Sylvia Pinel, consciente de cette situation et en accord avec le Président de la République qui souhaite faire du tourisme l’une des priorités du gouvernement pour relancer l’économie de notre pays, décide de mettre en place dès la rentrée de septembre, un plan en collaboration avec les différents organismes concernés par ce problème, l’Etat, les collectivité territoriales, la Caisse d’allocations familiales et les associations de vacances. Elle veut mettre en place un plan d’ensemble pour améliorer l’offre et la qualité de l’offre touristique. Grâce à des mesures précises comme l’élargissement des chèques vacances aux PME qui n’ont pas la possibilité d’avoir de comité d’entreprise, ainsi que la mise en place de dispositifs d’aide financière aux jeunes et aux plus démunis elle veut redynamiser le secteur des vacances pour une grande majorité des Français, en établissant un plan sur une durée de 4 à 5 ans. Quand on voit que la France est la première destination touristique au monde et la troisième en matière de recettes, il paraît nécessaire que les Français profitent de cet atout.