Même si les premières rames de ces TGV low cost, ne seront mises en service qu’à partir du 2 avril prochain, la SNCF s’est offert  dès hier une bonne campagne publicitaire en dévoilant  les tarifs très intéressants de cette nouvelle offre avec des billets à partir de 10 euros.

Bien sûr, cette offre ne concerne pas toutes les lignes de TGV, elle s’applique essentiellement sur les lignes à destination du Sud Est, en partant de la région parisienne, plus précisément de Marne-la-Vallée, vers Marseille Saint Charles, Montpellier Saint Roch et cela via Lyon Saint- Exupéry.

 

D’après le président de la SNCF, « cette offre cible une nouvelle clientèle aussi bien des familles que des groupes, qui habitent en dehors de Paris et qui ont la tentation de prendre leur voiture plutôt que le train ».

 

Ce sont près d’un million de places à 25 euros et 400 000 à 10 euros qui seront mises en vente chaque année, uniquement sur Internet.

Donc plus vous vous y prenez à l’avance, plus vous aurez la chance de profiter des meilleurs tarifs. Pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés, un tarif unique est fixé à 5 euros et un tarif « mini-groupe » de 4 à 8 voyageurs est prévu à 20 euros par personne.

 

Indépendamment de ces prix d’appel, les tarifs des autres places dépendront du taux de remplissage des rames et pourront aller jusqu’à 85 euros, l’aller simple.

 

L’objectif de la SNCF est avant tout d’exploiter au maximum son matériel et de rentabiliser davantage son activité. Ainsi quatre rames doubles à deux étages, feront 62 circulations par semaine et pourront transporter plus de 1 200 passagers en classe unique.

 

Avec Ouigo, la SNCF essaie de s’approprier les méthodes qui marchent bien dans l’aérien, avec un taux de remplissage maximum et des rotations plus nombreuses.

 

Mais en contrepartie de ces prix attractifs, un certain nombre de contraintes suivent, telles que le fait d’être obligé d’aller dans des gares décentralisées, d’avoir un confort plus simple, sans wagon-bar, d’avoir des bagages gratuits limités et de devoir se présenter au plus tard 30 minutes avant le départ, pour fluidifier davantage l’embarquement.

Sans oublier aussi l’impossibilité de se faire rembourser des billets achetés sur Internet.

 

Cette nouvelle façon de voyager risque cependant de séduire de nombreuses personnes, même si on sait très bien que pour la SNCF, c’est avant tout une chance pour elle d’essayer de conserver un nombre de voyageurs qui ne cesse de baisser depuis plusieurs années.