le crime et l’esclavage sont leurs religions !

Ce qui vient de se passer dépasse tout en horreur criminelle après avoir criblé de balles des «missionnaires chrétiens» c’est maintenant l’assassinat d’une femme Afghane enceinte et veuve fouettée de 200 coups de fouets et tuée de trois balles dans la tête en public par des Talibans qui l’accusaient d’adultère ! Après avoir fait tant d’autres crimes que l’on ne compte plus cela devient habituel ! Mais ce n’est pas tout, Aisha Bibi âgée aujourd’hui de 19 ans a été contrainte par son père de se marier à un homme, un Taliban. Arrêtée par la police Afghane, elle est condamnée à cinq mois de prison. A sa sortie les Talibans, se serait son époux, la punissent en lui coupant le nez et les oreilles. Laissée pour morte dans les montagnes de la province d’Oruzgan, Afghanistan, se vidant de son sang, Aisha a trouvé refuge auprès de deux organisations, l’American Provincial Reconstruction Team d’Oruzgan et l’ONG, Women for Afghan Women. Elle apparaît mutilée sur une couverture du magazine Time. Elle bénéficiera d’une opération de chirurgie réparatrice gratuite en Californie, a-t-on appris le 06/08/10 auprès de la Fondation Grossman Burn.

Peut-on lutter contre cette sauvagerie ou le crime et l’esclavage dominent par la peur qu’ils induisent sur la population au nom de la religion ? Quelle humanité peut-on attendre de ces barbares qui ne méritent que la mort sans le moindre regret ? Une justice humaine apparaît inutile, même si la conscience le souhaiterait, tuer pour tuer est la pire des choses, ce sont des bêtes sans foi ni loi que le crime, mais y a-t-il autre chose à faire ? Comment réagir autrement que par l’envie de les tuer afin qu’ils n’existent plus, mais est-ce possible ? Quelle doctrine ces Talibans ont-ils reçue pour agir de la sorte ? Pour eux, ce qui ne leur ressemble pas est à tuer, quels sont les autres préceptes de leur culture que celui-là ? Autant de questions sans réponse, nous en sommes dépourvus devant de tels actes !

Ces 8 humanitaires «occidentaux», voilà le mot occidental celui qu’ils ne peuvent entendre, six Américains, une Britannique et une Allemande tués par balles le 06/08/10 dans le nord de l’Afghanistan, acte revendiqué par les Talibans au nom de «missionnaires chrétiens». Voila les mots, «missionnaires chrétiens» sont lâchés, ceux que l’on accuse de combattre les autres religions pour leur substituer le Christianisme. Il est vrai que pendant des millénaires les religions non chrétiennes ont été considérées être la puissance du mal, mais le christianisme pour s’implanter n’hésita pas à tuer et même à bruler vifs des infidèles, des hérétiques ainsi désignés tous ceux qui n’acceptaient pas cette religion hégémonique. Des crimes pires que ceux des Talibans en quelque sorte, mais c’était il y a longtemps, et ce christianisme si combattu n’en n’a pas moins apporté une civilisation riche, qui, si elle n’est pas parfaite loin s’en faut apporte par son action le bien. Cela, fait penser que ces Talibans en seraient restés au temps des croisades, qui au nom de la religion chrétienne, les croisés de l’époque, allaient coloniser les populations de la Méditerranée jusqu’en Orient ! Mais c’était entre 1095 et 1291 c’est à dire il y a plus de 700 ans ! Ces Talibans ne veulent être «colonisés», et pour eux, tout ce qui est chrétien est à tuer même s’il en est qui soignent leurs frères.

Parmi ces humanitaires, ils y avaient des médecins ophtalmologistes et des infirmières dévoués à leur cause qui ne regardaient pas si c’était des Talibans mais seulement des êtres humains. Travaillant pour l’organisation chrétienne International Assistance Mission, IAM, l’une des plus anciennes ONG implantées en Afghanistan. Créée en 1966 et enregistrée en Suisse, elle affirme fournir des soins oculaires dans des centres qu’elle gère notamment à Kaboul, Herat et Kandahar. Selon le directeur de l’ONG le groupe voyageait à bord de voitures tout-terrain en raison du relief montagneux de la région, mais ne disposait pas de gardes pour assurer leur sécurité. Ils revenaient du Nouristan voisin, province sous forte influence Talibane, quand ils ont été tués au Badakhshan, province réputée plus calme.

Le groupe avait passé plusieurs jours et nuits dans la région, selon le récit de Saifullah, un Afghan survivant de l’attaque. «Le dernier jour, un groupe d’hommes armés est arrivé, les a alignés et abattus». Ils ont volé leurs affaires et leur argent. Saifullah aurait été épargné parce qu’il a récité des versets du Coran au moment d’être exécuté. Les assaillants auraient réalisé qu’il est musulman et l’auraient libéré au Nouristan province sous forte influence Talibane. Selon le chef de la police, des habitants avaient dit au groupe d’étrangers que la région pouvait être dangereuse. «Ils ont dit qu’ils étaient médecins et que tout irait bien, nous allons là-bas pour aider les gens», a affirmé le chef de la police, rapportant le témoignage de Saifullah. Interrogée, une porte-parole de l’ambassade des États-Unis à Kaboul a confirmé que «plusieurs Américains» pourraient se trouver parmi les victimes.

De leur côté, les Talibans ont affirmé avoir tué «neuf missionnaires chrétiens» transportant des bibles en Dari. «Ils étaient perdus. Quand notre patrouille (de Talibans) les a trouvés, ils ont essayé de s’échapper et ont été tués», a déclaré Zabihullah Mujahid, un porte-parole régulier des Talibans, qui s’exprimait par téléphone depuis une localisation inconnue. «Ils portaient des bibles en Dari, des cartes, des systèmes GPRS. Ils faisaient la carte des positions des combattants Talibans», a affirmé le porte-parole.

AFP/SAEED KHAN

Dans cette photo daté de 2001, un taliban montre une bible qu’il prétend avoir saisi à l’ONG IAM.

En août 2008, quatre travailleurs humanitaires, dont une Canadienne, une Anglo-Canadienne et une Américaine, de l’ONG International Rescue Committee, IRC, avaient été tués dans une embuscade dans la province de Logar, à moins de 50 km au sud de la capitale.

Alors, se pose la question faut-il continuer ces opérations humanitaires, en toute logique, oui, ce serait faire crier victoire à ces Talibans, les chrétiens reculent ! Seulement perdre des médecins si dévoués pose problème dans ce pays ingouvernable couvert de montagnes difficiles à pacifier avec le Pakistan voisin qui est un refuge frontalier.

Et cette Afghane Bibi Sanubar 35 ans enceinte tuée avec son enfant, une barbarie atroce, retenue pendant trois jours, recevant 200 coups de fouet avant d’être exécutée en public de trois balles dans la tête pour l’exemple dans un bastion Taliban de la province de Badghis, dans l’ouest de l’Afghanistan, selon Ghulam Mohammad Sayeedi, le numéro 2 de la police provinciale. Elle était accusée d’adultère.

bibi_aisha_cover_of_time_source_time_magazine-11e94.1281468389.pngMon mari m’a mutilée, voici l’histoire affreuse inhumaine d’une jeune femme de 18 ans Aisha Bibi à qui son mari a coupé le nez et ses deux oreilles. La jeune fille n’a que seize ans. Sa famille était en conflit avec une autre. Un meurtre avait eu lieu. Pour éviter une vengeance, la famille de Aisha Bibi décide de la donner ainsi que sa sœur de dix ans. C’est ce que l’on appelle le «baad». Aisha Bibi, la mort dans l’âme, quitte alors son foyer pour s’installer dans l’autre famille. On la prévient ainsi qu’elle sera mariée avec l’un des garçons qui, pour le moment, se trouve au Pakistan, à Karachi. Les semaines qui suivent, Aisha Bibi va vivre un véritable calvaire. Rien à côté de ce qui va lui arriver par la suite. Huma Safi raconte , «elle était battue tous les jours par les autres membres de cette famille. Alors, quand deux voisines lui ont proposé de l’aider à s’enfuir, elle a cru son drame terminé». En fait, ces deux femmes ont voulu la vendre à Kandahar, la grande ville du sud de l’Afghanistan pour 200 000 afghanis, environ 4 000 dollars. Arrêtées par la police, les trois femmes se retrouvent en prison, Aisha Bibi pour s’être enfuie de la maison. Une fois relâchée, elle est contrainte de retourner dans la famille où elle doit se marier. Pour la première fois, elle y rencontre celui qui va être son mari et qui vient de rentrer du Pakistan. Furieux et sans doute pressé de montrer son pouvoir d’homme, il emmène Aisha Bibi dans la montagne, fait venir les Talibans et lui coupe le nez et les deux oreilles. 

Mutilées, violées, brûlées vives, voila le sort de ces femmes qui tentent de montrer aux hommes qu’elles existent elles aussi. Voila le sort de celles qui ne veulent plus être traitées comme des bêtes qu’on engrossent pour allaiter leurs petits, celles qu’on prend pour des objets sexuels, objets tout court. Dans un article The Indépendant, datant du 18 août 2008, elles seraient condamnées à 20 ans maximum de prison si elles sont violées par un homme autre que leur conjoint et 10 ans si elles tentent de fuir de chez elles.  

Lors de la première moitié de l’année plus de 1.200 civils ont été tués en Afghanistan soit 25 % de plus qu’en 2009. Les Insurgés tuant sept fois plus que les forces Internationales et Afghanes, selon un rapport livré le 10/08/10 par l’ONU.

«1 271 civils ont été tués et 1 997 ont été blessés, la plupart grièvement», a déclaré Staffan de Mistura, le représentant spécial de l’ONU à Kaboul, lors d’une conférence de presse dans la capitale Afghane. L’ONU s’inquiète que les assassinats ont quasiment doublés notamment les meurtres des candidats aux élections législatives du 18 septembre 2009. Le but est l’instauration d’un climat de peur en privant ces populations de leurs chefs de tribu. Selon l’ONU, un civil est tué chaque jour par les Talibans dans le sud du pays. L’ONU s’inquiète aussi de l’augmentation de 136 % des violences dans des zones du Nord-Est, considérées jusque là comme stables, comme la province de Kunduz, de Baghlan et du Badakhchan.

Alors, quelle politique tenir dans ce conflit ? Jusqu’à maintenant nous n’avons obtenu aucun résultat permettant d’entrevoir une issue honorable, et d’après les informations qui parviennent de la zone Orientale la guerre serait perdue. Le Pakistan frontalier jouant un double jeu, voir l’article 91.000 dossiers …. rapportant le double jeu du Pakistan. C’est donc un vrai cas de conscience, l’abandon est impossible et la victoire également, il nous faut choisir le moindre des maux ?