Ben, tout d’abord, j’ai été un peu déçu. Je pensais avoir commandé du 30×40 cm, j’ai reçu du 20 par 30. Vérification faite, j’avais bien envoyé à Pixart.it (devenu Pixartprinting.com) un PDF à un peu plus de 20 sur 30 (pour avoir un peu de bords perdus, vu que l’impression se fait aussi sur tranche). Et bonus, dans le paquet Fedex, trois, et non deux « tableaux » Océane Créations Paris. Océane Cracium est contente, Xavier, son père, le sera, et moi, je me suis gardé un exemplaire. Le tout pour 50 euros. Allez Marine Le Pen, Bayrou, dites mieux, soyez mieux disant que les Vénitiens…
Bon, leurs autocollants double face sont difficile à dépiauter mais, heureusement, ils vous fournissent quelques bandes de plus que nécessaire. Mon truc : décoller un coin, poser sur l’emplacement délimité, redécoller, fixer. Mais cela risque de ne pas tenir très fort. Renforcer avec du ruban adhésif invisible. Résultat impeccable. Question respect de la colorimétrie, faites-moi confiance (et non pas aux images que je mets en ligne, dégradées pour la portabilité), c’est tout bon…
De quoi qu’est-ce qu’on causait déjà ? Ah oui, d’une très bonne idée décoration. Les tableaux imprimés aussi sur tranche de PixartPrinting (ex-Pixart.it). Je vous avais déjà narré que mes cartes de visite imprimées et expédiées de la banlieue de Venise m’étaient revenues deux fois moins cher que celles faites pour une copine, fournies au coin de la rue, imprimées à Pontoise, et livrées au même coin, sans frais. Je n’y peux rien, je veux bien a-che-ter fran-çais, faire plaisir à Marine le Pen ou à François Bayrou, mais mieux vaut que j’imprime en Italie, chez Pixart.
Faut comprendre, je pourrais avoir des travaux de ville ou des petits trucs gratos chez des copines et des copains des secteurs de l’imprimerie, de la photo, de l’infographie (là, je pense à l’ami Rémy Poinot, un très grand professionnel de la photo et de la repro pour musées et autres). Mais nous sommes de la génération roteuse-delikatessen, et le gratuit risquerait de me revenir plus cher (eh, le « à la santé du confrère » s’arrose, et le cadeau risque de revenir à plus de 50 euros, car il y a le patron, mais aussi l’atelier…).
Dans le vif du sujet
M’enfin, mais non. Océane Cracium est une jeune, sémillante, aguichante, tout ce que vous voulez, créatrice, modéliste, styliste, qui termine son école (deux ans). Mais ce n’est pas à ce brillant sujet d’exception que l’intertitre se réfère. Cela ne nous fâcherait pas durablement avec Xavier Craciun, son père (ah, les officiers d’état-civil et les patronymes étrangers… mais je disgresse).
Or donc, Océane, vingt printemps, m’a fêté mon anniversaire et dans la foulée, Pixart Printing lançait une promo pour un nouveau produit. Une impression sur support très léger, de 5 mm d’épaisseur, avec divers traitements pour l’exposition au soleil, aux éclairages (de salon et de salons et salles d’exposition). Ni une, ni deux, je tente le coup.
Je vous ai déjà entretenu de droits à l’image, de reproduction. Mais, pour faire des essais, ou rédiger un article, on peut encore prendre des images à autrui, surtout si, comme moi, on y est autorisé. J’avais donc un visuel Getty Images (d’un grand créateur français exposé dans des musées, mais j’ai oublié son nom : commentez…).
Du coup, avec cet original splendide (rien à voir avec les repros sur Come4News), je tente. Création typo bâclée ; car cela faisait tellement de jours que je me promettais de la soigner que j’ai fait un peu n’importe quoi à la va-vite. Donc, si la panse du O capitale italique ne correspond pas pile-poil avec le contour externe du c bas de casse de « créations », c’est de ma faute en mode précipitation.
Pour la mention Paris, idem. Pas vraiment centrée car je n’ai pas tiré mes repères ni utilisé l’outil règle de mon logiciel. Mais j’ai ménagé un peu de bords perdus. Eh, pour le blanc, c’était inutile, mais j’aurais aimé avoir l’épaule du modèle un peu davantage mise en valeur à l’impression. Chez Pixart, ils ont « calé » différemment. Pas un mauvais choix, au rendu final. 25 mm d’épaule sur tranche, cela peut, vu de profil, attirer l’œil.
Prix selon livraison
C’était donc de quoi dont (ouh, je me relâche) ou que je vous entretenais, déjà ? Du produire français, acheter français ? Ah, pas vraiment, mais je signale au passage que Pixart a ouvert un bureau parisien. Des commerciaux, des techniciens. Ah, oui, mais c’est une contribution dans la rubrique « mode, déco, cadeaux ».
Allez, j’arrête d’écrire pour Google ou les moteurs. Passons à la rubrique « conso ». Les prix de livraison représentent, pour ces deux (trois en fait, merci) exemplaires, pratiquement la moitié du total. Gros colis Fedex pour trois exemplaires livrés à plat, non montés. Il faut dire que Pixart s’adresse surtout à des professionnels qui font tirer des magazines, des livres, des présentoirs, par dizaines, centaines, milliers. Hors affiches, trois exemplaires, c’est rarissime. Ou alors, en essai gratuit (ce qu’ils pratiquent à Venise).
Mais allez donc trouver le même produit, au CopyTop du coin. Et pour des livres-albums de photos, ils sont quand même plus performants en Vénétie qu’en Bulgarie (un copain a fait l’essai, c’était correct en Bulgarie, quand même supérieur chez Pixart, vus leurs formidables équipements, et leurs professionnels). Plus vous voulez être livrés en « rush », plus c’est cher, normal.
En général, de l’avant-veille au lendemain. Mais en plus lent (quatre jours), c’est moins cher. Comptez cinq si Fedex, pas davantage que Chronospost ou d’autres ne daignent pas monter à votre premier étage.
Là, je n’avais pas vu de gabarit (template) mais la plupart du temps, c’est fourni, et on peut toujours téléphoner (une demi-douzaine de langues couramment pratiquées, j’ai vérifié sur place, voici quelques années).
Résultat impec’
Pas fastoche, la repro d’aquarelle. Là, lors de mon examen fenêtre (lumière du jour), vraiment pas déçu. Très, très peu de perte. Les couleurs sont un peu moins soutenues, mais il faut dire que j’ai un écran quasi-pro (bon, pas un Eizo, juste un Dell, pivot). Remarquez, ils bradent les Eizo de démo (ceux qui ont tourné sur les salons professionnels), mais quand même (près de 460 euros le 19 pouces soldé). Eh, la colorimétrie, c’est affaire de matériels et de professionnels, ce que je ne suis pas (demandez à Jean-Pierre Haré, il vous expliquera, c’est un as du PDF pour le pré-presse).
Si votre écran bas de gamme mal calibré (avec une sonde, et en fonction du profil de la machine de l’imprimeur) vous trompe, chez Pixart, ils risquent d’améliorer et vous aurez de bonnes surprises. Mais pour un résultat pro de chez pro, voyez des professionnels (Rémy Poinot, du Creative Center, à Neuilly-Plaisance, par exemple).
Eux vous fourniront un PDF qui donnera, chez eux ou chez Pixart, son meilleur au rendu.
D’ailleurs, en fonction de leurs équipements, de leur tarifs, du nombre d’exemplaires, et d’une foultitude de critères, ils savent où faire tirer (en interne, en France ou à l’étranger).
Je vous parle de tout cela parce qu’avant de tirer foutraque à la ligne sur Come4News, je sévissais à Création numérique, un titre alors très pro. Tous les as de la technique photo et du pré-presse ont collaboré. Bon, vous savez éliminer des « yeux rouges » (quels yeux rouges ? un pro de la photo n’en produit jamais), et vous voulez faire (ou vous faire) un joli cadeau ? Pensez aux produits de Pixart (d’autres fournisseurs, y compris français, les proposent). Ne vous fiez pas à mes photos (pas mécontent, au passage, de mon effet de bougé au Lumix, mon bloc-notes, mais à optique Leica quand même) ou à ma numérisation (calibrage ? m’en fous…). Très bien et très bon rapport qualité-prix, pour finir au-dessus de la cheminée de mémé. C’est l’essentiel. D’ailleurs, je vais m’y remettre avec un photo de Romane (la petite dernière). En soignant cette fois la typo…