Aujourd’hui très populaires, les sushis ont pourtant connu de longues années de désamour de la part du public français. Dorénavant, les sushis bars fleurissent un peu partout, à l’abord des villes ainsi que dans leur centre. Pour un prix souvent exorbitant, vous n’aurez que de petites darnes de poisson posées sur un morceau de riz se battant en duel avec des california et des makis, le tout agrémenté d’un pet de wasabi. Autant dire, une arnaque, d’autant plus que, dans la plus part des cas, la propreté des lieux permet d’avoir des doutes sur le respect des normes hygiéniques. Au Japon, le premier consommateur de sushis, même si celui-ci reste un met convivial, on constate un autre problème récurrent.
Le pays remporte le triste record du taux le plus élevé de cancer de l’estomac, une performance suivie de près par la Corée. Cela représente environ 60 habitants sur 100.000 soit 1 sur 1666. Pire encore, la Société Japonaise du Cancer, a statué qu’1 décès sur 3 au Japon était du au cancer de l’estomac. A la fin de la guerre, alors qu’un nouveau Japon allait sortir des ruines et des cendres, sous protectorat américain, une époque où la médecine n’était pas aussi performante, il tuait entre 50 et 60.000 personnes par an.
Heureusement, grace à des grands travaux sanitaires, des campagnes de prévention et de dépistages, les chiffres ont chu et les scientifiques ont réussi à mettre en avant un lien direct entre la façon de s’alimenter et le cancer. Ainsi, il semblerait que 70 à 90% des cancers de l’estomac sont causés par l’helicobacter pylori, aussi bien appelée infection H.pylori. Une bactérie se répandant dans la nourriture mal préparée, par exemple pas assez cuite, pas assez lavée ou baignant dans de l’eau malsaine. Elle peut également se trouver dans des aliments qui auraient traîné à proximité de matière fécale ou de vomi. Cela est peu ragoutant mais il suffit de faire un tour en cuisine pour se rendre compte que cette vérité n’est pas rare.
Une fois ingurgité, l’hôte devient malade, les symptômes les plus courants sont des ulcères pouvant dégénérer en cancer s’ils ne sont pas traités à temps. Le plus troublant c’est que la maladie est transmissible entre humains, il suffit d’une poignée de main pour que le transfert se fasse. La bactérie changeant de véhicule. En outre, il semblerait que l’agent pathogène puisse également se trouver dans la salive. Pas de baiser donc avec une personne portant en elle le H.pylori.
Un autre acteur aime jouer les trouble-fête, le ver O.viverrini, vivant dans l’eau et traquant les poissons afin de les infecter. Le ver transporté sur le poisson, pêché puis consommé en sushi ou sashimi, passe dans le corps humain . Une fois à l’intérieur, il se fixe sur le foie, pénètre dans ses cellules et modifie l’ADN. Il encourage la reproduction de ces cellules mutantes qui , au fur et à mesure, dégénère l’organisme et provoque un cancer dans 33% des cas.
Toutefois, il ne faut pas céder à la panique, car cela ne concerne qu’une partie des poissons, ceux d’eau douce. Si vous consommez des poissons élevés dans la mer ou l’océan, il n’y a pas de peur à avoir. Demandez donc à votre restaurateur ou vérifiez la provenance sur l’étiquette en magasin.
Le mal ne réside pas seulement dans ces éléments pathogènes résultant d’une négligence anthropique, la nourriture japonaise comporte en son sein la cause de son malheur. Etant fortement salée, elle augmente les risques de développement cancéreux. A cela, il faut ajouter une faible consommation de fruits frais et de légumes. Le prix étant certainement la principale barrière. Les nitrates, utilisés en grand nombre dans les nouilles et les viandes, ainsi que les conservateurs pour saumurer les aliments, ont pour effet de diminuer la vitamine C, affaiblir le système immunitaire et ouvrir la porte aux bactéries infectieuses. De plus, il n’est pas exclus que l’environnement, la génétique et la façon de vivre jouent un rôle sur l’apparition de tumeur. Rappelons que de nombreuses terres agricoles ont été contaminées par des irradiations nucléaires et par des industriels confondant nature avec poubelle.
Afin de rester zen et ne pas broyer du noir, sachons que les oncologues japonais sont les meilleurs dans le traitement du cancer de l’estomac. Si bien que depuis 2007, ils ont réussi à enrayer la tendance, le nombre de tumeur soignée augmentant progressivement. Ajoutons que les sushis réduisent les possibilités, pour les fumeurs, de développer un cancer des poumons. Au Japon, il y en a 3 fois moins qu’aux USA, pourtant ils sont de plus gros fumeurs. Cela s’expliquerait dans la consommation de poisson cru. Même si les scientifiques ne sont pas sûrs à 100% de la façon dont comment le poisson cru diminue les risques de cancer des poumons et les maladies cardiovasculaires, ils avancent l’hypothèse de l’action bénéfiques des acides gras polyinsaturés comme les Omega 3.
Malgré tout, la cuisine nippone est bien plus saine que la junkfood américaine avec ses hamburgers bien trop gras et ses boissons bien trop sucrées. Les autres composants des plateaux repas apportent leur lots de vertus. Une dose de minéraux et de vitamines avec le riz, l’appétit et la digestion facile grâce au gingembre et au vinaigre de riz, encore des vitamines et du calcium, avec les feuilles d’algue nori et des protéines et du fer provenant du wasabi. Les aliments ont de grandes vertus diététiques et sont peu caloriques. Cela se voit sur le physique des japonais qui ont la réputation d’être minces. Il n’ y a donc aucun soucis à se faire lorsque l’on décide de manger japonais, on passe un agréable moment, on mange sain et on repart rassasié, sans aucune lourdeur sur l’estomac. Sachez pour finir, que la gastronomie japonaise ne se cantonne pas aux sushis et aux sashimis des restaurants généralistes. Une foultitude d’autres plats existent mais, bien malgré nous, ils n’ont pas franchi les barrières hexagonales.
Beurk. Finalement, Mac Do, c’est pas mal…
[i] Une foultitude d’autres plats existent mais, bien malgré nous, ils n’ont pas franchi les barrières hexagonales.[/i]
on trouve à Paris, du côté de l’Opéra, des petits restaurants japonais qui proposent autre chose que des sushis. je n’ai plus en tête le nom de ces mets, mais c principalement des plats de riz agrémentés de divers garnitures (oeufs, viande, légumes) présentés dans des bentos (gamelles en plastique). C’est très bon et ça change du sushi !
et puis autrement, meme les vendeurs de sushi proposent des tempuras (légumes ou crevettes fris en beignets). pas mal non plus