De Voynet à Cohn-Bendit en passant par Mamère, de Yann Arthus Bertrand à Nicolat Hulot, nombreux sont les "élus" qui votent des lois anti-écolo et gagnent des millions grâce au nouveau cheval de bataille du monde occidental: l’ écologie. Heu pardon, l’ Écologie.

Noèl Mamère député vert qui arrive à vélo à une interview où le journaliste qui l’ attendait l’ a vu sortir d’ une berline, Dominique Voynet alors Ministre de l’ Environnement ( à quand même…) sous la Gauche Plurielle qui signe le décret d’ enfouissement des déchets nucléaires,ce n’ est pas seulement qu’aller à l’encontre de son discours politique: c’ est réinventer la politique. De faites ce que je dis mais pas ce que je fais, on passe à faire obligatoire le contraire de ce qu’elle a dit.

Cohn-Bendit l’ avait bien compris, lui qui depuis quelques années déjà avait senti le vent de l’ écologie souffler sur son pays natal ,en y créant le premier Parti Vert.

Fort de son image de rebelle soixante-huitar, et contrairement à Bhl qui lui voulu écraser la gueule de l’ entartreur à coup de bottes, Cohn-bendit eu l’ intelligence de nuancer ses propos dès le départ. L’idéologie du capitalisme plongé dans un pot de peinture verte sous couvert sous Mai 68; son succès actuel était inévitable, et sa présence au diner annuel du Medef une révélation pour tous: un nouveau mélange des genres.

Dans le monde du spectacle aussi, un message passe toujours mieux quand il est délivré par …une icône.Ou plutôt par un Environnementaliste. Les nouvelles thèses écologiques passent bien mieux depuis qu’elles sortent de la bouche d’ un "élu" de l’ écologie. Et depuis pas mal de temps déjà. Le matraquage médiatique aidant, des personnalités du showbiz, de la politique et du monde scientifique sont devenues avec le temps de véritables "élus" de l’ écologie. Des gens pleins de discours mais sans vraiment d’ implication, qui œuvrent finalement pour les multinationales-destructrices de la planète.

Nicolas Hulot est une franchise, et à en croire le Web, en plus des 30000 euros versés par Tf1 et des droits d’ "Hushuaya", l’ émission qui l’a vue naitre médiatiquement, le présentateur aventurier est aussi devenu un véritable homme d’ affaire dont les produits d’ entretien pour le corps sont vendus en masse.

Lorsque je me suis rendu au cinéma pour aller voir "Home", essentiellement pour une amie qui tenait beaucoup a faire sa B.A écolo de la soirée, je n’ attendais aucune véritable surprise. Étant une personne "avertie" en matière d’ écologie, j’ avais lu pas mal de critique au sujet du film qui dénonçaient le manque d’ information nouvelles d’"Home". Mais ce que je n’ attendais pas, en plus de comptabiliser les milliers de kilomètres effectués par le réalisateur pour son film, c’ est le défilé des grandes marques au générique de fin: -Voiture, bijoux, vêtements, parfum, supermarché…comme un film sur les chambres à gaz, qui remercie les nazis au générique de fin. Comparaison ridicule ?!

Pas tant que cela, vu le foutage de gueule que l’ on subi. Le seul argument d’ "Home" qui je le rappelle, au départ ne sert pas à grand chose si le réchauffement climatique n’ est qu’une imposture, était la "propagation" de la dite thèse du réchauffement climatique dans les contrées les plus éloignés du globe. C’ est un fait. Pourtant, quand on pense à tout ce que cela à couté en carburant, et à toutes les sommes que cela rapporte encore à tous les "investisseurs" du film, de son réalisateur à Edf-Gdf, on en vient à réellement douter.

"Je suis devenu riche, mais je ne suis pas un homme d’argent, … Je vis mal qu’on parle de fric. On voit trop mon côté entreprise et on a surement fait trop de produits dérivés. Mais le public est là", Yann Arthus Bertrand. Tu métonnes d’john… 3,5 millions d’exemplaires du livre vendus à travers le monde, 14 200 euros de droits d’auteur par expo ( et 1 million pour celle de New York quand même), 6 millions d’euro de droits d’auteur avants impôts. Alors que des tas de films "amateurs" réalisés par des auteurs non moins amateurs disponibles sur le Web sont bien plus intéressant et surtout bien plus enrichissant qu’un film qui au final fait la promotion des principales marques de la pollution ( la vraie cette fois, pas le pseudo réchauffement climatique :grin:), celui-ci rapporte en plus des millions à ses investisseurs ?! Tiens j’ ai envie d’ aller aux toilettes…je reviens.

Il est donc très intéressant pour une personnalité pas trop pourrie par les médias de se lancer dans la lutte contre le réchauffement climatique. C’ est dans le vent, ça rapporte, et en plus, vous êtes invités à Matignon, et avec de la chance, face au président. La mégalomanie dégoutante des murs suffi-t’ elle a se donner bonne conscience ? Faire un film contre le réchauffement climatique avec des kilomètres d’ avions et d’ hélicoptères, qui en plus est la vitrine des firmes parmi les plus pollueuses du monde, appelle-t’ on cela un coup de maitre ?

Au final, comme pour les chercheurs qui croient au réchauffement climatique on a le droit de constater que la cause écologique est très lucrative et génératrice de nombreux emplois, et qu’ en plus…elle a une véritable influence dans la politique. C’ est alors que d’ autres voix s’ élèvent, qui, en plus de remettre en cause le réchauffement climatique, tendent à expliquer que tout ceci n’ est que la nouvelle doctrine du nouvel ordre mondial pour, d’ une part contrer le développement du tiers-monde, et d’ autre part, taxer un peu plus les populations qui ont la chance de vivre dans des pays qui se soucient de l’ environnement.

Et Al Gore conclura: "En Vice-président j’ étais pas mal, mais en Nobel de la Paix, je suis peinard."

Le réchauffement climatique ? C’ est comme le sida, ça s’ entretient, et ça rapporte.

écrit après lecture du texte de Psychobab sur c4n, Réchauffement climatique, l’autre vérité