Les soldes flottants sont toujours d’actualité.

 

La décision a été prise récemment par le tout nouveau secrétaire d’Etat au Commerce, Frédéric Lefebvre, en concertation avec Christine Lagarde, Ministre de l’économie, de maintenir pour l’année 2011, les soldes flottants en dehors des périodes de soldes habituelles. Cette décision ne fait pas pour autant l’unanimité de tous les intéressés.

Instaurés il y a environ deux ans, par la Loi de modernisation de l’économie (LME), les soldes flottants donnent la possibilité aux commerçants de placer en dehors des périodes de soldes traditionnelles d’hiver et d’été, fixées par le gouvernement, deux autres semaines de soldes dans l’année.

 

La plupart des consommateurs s’en réjouissent, même s’ils ne savent plus très bien comment s’y retrouver ; par contre les commerçants et les associations de consommateurs avaient demandé leur suppression en raison d’un manque de clarté dans ce domaine.

 

Il faut reconnaître que les distributeurs n’ont jamais été capables de se mettre d’accord sur des dates, ce qui fait qu’il y a un manque de lisibilité entre soldes et promotions et que les consommateurs reportent très souvent leurs achats en espérant pouvoir bénéficier de prix toujours plus intéressants.

 Alors pourquoi avoir pris la décision de les maintenir ?  

C’est sur la base des conclusions d’un rapport rendu par le CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) et par l’Institut français de la mode (IFM), que le gouvernement s’est engagé pour le maintien de ces soldes flottants en 2011.

 

Ce document révèle que 71 % des consommateurs apprécient ce dispositif, dans la mesure où compte tenu de la baisse de leur pouvoir d’achat avec la crise, cela leur permet de faire des achats qu’ils n’auraient probablement pas faits sans ces périodes de soldes.

 

Et puis certains secteurs de la distribution ne sont pas mécontents de ce type d’initiative, dans la mesure où cela leur  a permis de dégager un chiffre d’affaires supplémentaire de 100 M€, (comme par exemple dans le secteur de l’habillement), ce qui est loin d’être négligeable.

 

Le problème majeur qu’il va falloir régler dans les mois à venir, ce sont les soldes et les promotions pratiqués sur Internet, qui faussent parfois la concurrence et constituent pour beaucoup de clients du net des arnaques. 

 

Je pense que  dans ce domaine il y a sûrement une réglementation plus transparente à  mettre en place et à faire appliquer.