L'assassinat d'un étudiant, le 12 novembre en Isère, par un malade schizophrène refait parler de la Psychiatrie . Seuls des événements tragiques forcent le regard du plus grand nombre sur la maladie mentale et sur sa prise en charge . Un océan de misère .
Après avoir prôné l'ouverture des asiles et tenté de resocialiser les malades par la sectorisation, dans les années 70 / 80 , nous parlons à nouveau de renfermement, de restrictions drastiques des sorties de ces malades.
Le mouvement dont nous percevons aujourd'hui les limites , a été accentué, au nom de la seule rigueur budgétaire : 50 000 lits ont été supprimés en vingt ans . Aujourd'hui les malheureux, sortis de force de l'hopital ( après avoir été enfermés de force quelques fois … ) errent dans nos rues ou peuplent nos prisons .
Le système de soins psychiatrique prétend aujourd'hui soigner avec de courts séjours, une nouvelle absurdité .
Mais quand porterons nous un regard apaisé sinon serein, sur ce système de normalisation sociale, dont le soin n'est qu'une des dimensions ; et tout d'abord les responsables publics qui n'assument pas correctement leurs responsabilités en la matière .
psychiatrie
Vous avez raison de soulever ce problème. Je viens de voir un reportage passé sur 7 à 8 :
un jeune homme d’une vingtaine se trouvait seule à l’hopital au service orthopédique . L’on
lui a amené un autre jeune homme pour partager la chambre. Avant de dormir ils ont eu une conversation
qui ne laissait présager ce qui allait suivre. En pleine nuit il se réveille brusquement : il venait de recevoir un coup de couteau au coeur par son voisin de chambre. Ce type lui tenait des
propos incohérents. Il a pu tant bien que mal se lever une infirmière est arrivée. De cette
mauvaise expérience il a pu être sauvé. MAIS 3 ans après comme son agresseur du fait de son
état a été retenu comme irresponsable ainsi que l’hôpital devant les tribunaux. Traumatisme
moral et physique à vie. Je suis encore toute retournée de ce j’ai vu et entendu et devant
le désarroi de jeune homme.
Quelle justice!!!!! Et nous sommes en France !!!!!! un vote pour votre article qui j’espère
fera réagir d’autres lecteurs.
Bonjour Eleina
Eh! Oui en effet c’est terrible si nous allons nous faire soigner à l’hôpital et que l’on nous poignarde par le malade qui occupe le lit d’à côté.
A qui pouvons-nous faire confiance.
Mais il faut aussi reconnaître que tous les malades mentaux ne sont pas dangereux. Heureusement et qu’il y en a de très gentil.
Mais pourquoi mettre dans la même chambre une personne comme cela et une autre qui ne demandait pas à subir ce qu’elle a subit.
Bisous Eleina, à bientôt.
Amicalement. Andréa.
Bonjour
Patricemars,
Très bon artice que vous avez rédigé là. D’ailleurs je vote super.
Amicalement. Andréa.
Les pas comme nous !!
Bonsoir a tous Patricemars bien vu cet article oui la France a fermé beaucoup de lits
en Psychiatrie j’était très proche de ce milieux dans les années 80 ou les psychiatres
avait comme directive de vider ses centres et que beaucoup de malades n’était pas « si »
dangereux .l’Italie nous a précédé dans cette démarge et a libéré bien plus que nous.
Ensuite les hôpitaux ont crée des équipes qui allait régulièrement ou a la demande des familles visiter ses personnes,les restrictions budgétaires sont passé par la et donc plus de préventif encas de problèmes ont envoie les pompiers pour éteindre l’incendie si vous avez le malheur de « tomber » sur cette personne vous n’avez pas eu de chance!
Pour les faits relaté par eleina je ne suis pas surpris du tout ,le personnels qui as mis ses deux personnes ensemble ne savais pas forcément que l’un des deux pouvais être dangereux puisque même les psychiatres ne les considère plus comme tels 😮
L’illusion du court séjour en psychiatrie : causes
Dans notre culture de l’efficacité à tout prix, qui s’exprime mieux dans l’industrie, l’agriculture et autres secteurs d’activités, voire dans d’autres branches de la médecine ; il est vexant et difficile de reconnaître l’inefficacité de beaucoup d’approches et techniques de soins psychiatriques . Ce n’est pas très vendable ( notamment auprès des organismes de tutelle qui financent et cautionnent : Assurance maladie etc.
. ) et gênant, surtout quand on a retire un statut social gratifiant auréolé d’ un savoir prestigieux, comme peut l’être celui de psychiatre . De surcroît, de substantiels revenus et intérêts sont liés à la psychiatrie actuelle, notamment ceux de l’industrie pharmaceutique.
Dans ce contexte, il est très important de faire croire que « ça marche », malgré des faits qui le démentent tous les jours .
Ainsi le syndicat de l’hospitalisation privé, secteur psychiatrique, communique depuis, de très nombreuses années auprès du grand publique, en valorisant leur durée moyenne de séjour qui doit ce situer autour de trois mois .
On fait croire qu’avec un tel délai, on soigne ou on obtient une amélioration significative, ce qui est totalement faux . Les grands malades psychotiques, chroniques, une part importante de la clientèle de ces établissements , ne font qu’aller d’un établissement à un autre . En sortant de la clinique x, il vont aller dans la clinique y ; et ainsi de suite … dans un parcours chronique où plus ça change plus c’est pareil …
En fait c’est changements incessants, sont la plupart du temps préjudiciables aux malades concernés . Le secteur publique de la psychiatrie à finit par se laisser abuser par ce discours ou a trouvé là un bon pretexte pour justifier des choix comptable de courte vue …L[b][/b]
Problème psychiatrique suite !
Merci patricemars pour votre complément d’informations a laquelle je souscris totalement ,encore un problème de notoriété, du paraitre,du savoir !!! 😉
Bonjour
Patricemars,
Les soins psychiatrique à la dérive, je rajouterais même les soins tout court.
Bientôt des soins et une société à deux vitesses.
Un vote super.
Amicalement. ANDREA.[img]http://yves.marsal.free.fr/atoutgifs/noel/ynoe148.gif[/img]
il y a parfois pire: des malheureux enfermés sous HDT pendant deux mois pour une simple tentative de suicide, d’abord mis en cellule d’isolement 15 jours sans voir personne puis au milieu de grands schizophrènes dangereux et bruyants, obligés d’attendre dans un couloir sinistre et commun à 25 toute une matinée, observés de loin par des infirmiers débordés à écrire des rapports, pendant que les ASH font les chambres; sans soins autres que des antidépresseurs et anxiolitiques; voilà le soin qui va isoler le patient et le faire rechuter à sa sortie d’hopital; parce qu’il n’aura d’autre hate que de sortir pour mourir plus efficacement!
Bonsoir
AGNES B,
Je crois que vous avez tout dit, votre commentaire est très juste et dénonce les dérives des hôpitaux psychiatriques.
Une simple tentative de suicide et vous voilà considéré comme un malade souffrant de troubles graves.
D’abord mis en isolement pendant 15 jours, puis enfermé pendant deux mois.
Comment régler les problèmes d’une personne en souffrance, c’est quand même incroyable et cela existe encore de nos jours.
Il y a bien des choses à revoir, dans notre société actuelle.
Merci à Patrice, d’avoir permit avec son article, de débattre à nouveau sur ce sujet souvent tabou.
Un vote Super.
Amicalement.
ANDREA.