Voici un article dont le contenu intéressera surement lecteurs et reporters de C4N, en tout cas je l’espère. En effet, le thème de l’information y est mis à l’honneur. Bien souvent, il nous arrive de nous interroger sur la pertinence de l’information qui nous parvient, plus précisément sur la manière dont elle est traitée pour nous détourner du plus important. Personnellement, je m’interroge souvent sur la liberté de la presse, dans son acception la plus globale. Pas besoin d’évoquer la censure des reporters dans certaines régions du monde pour remettre en cause l’indépendance de la presse. Pas besoin non plus de réduire la liberté de la presse à une question de censure. Je cherche pour ma part à discuter de la manière dont certaines informations sont gonflées pour en dissimuler d’autres. On peut en effet empêcher la sortie d’une information autrement que par la censure, tout simplement en en mettant une autre au premier plan.    

 Chacun sera libre de chercher dans quel contexte il a pu assister à une telle manipulation. Pour ma part, l’exemple le plus récent et le plus éloquent est tout trouvé. Les Jeux Olympiques de Londres, qui ont eu lieu cette année. Cet évènement sportif a été sur-commenté, sur-médiatisé, repris par tous les moyens d’informations et administré à très haute dose.

J’aime le sport, j’ai suivi assidument ces jeux olympiques avec un plaisir certain, mais j’ai été forcé de constaté que la terre s’est étrangement arrêtée de tourner entre la fin du mois de juillet et le milieu du mois d’août. C’est du moins l’impression que j’ai eu à travers l’oeil des médias télévisés. Pendant ce temps pourtant, les problèmes et affrontements en Syrie ont continué, et la préparation du nouveau traité européen censé inscrire l’austérité dans la pierre en Europe s’est faite dans le silence le plus complet. J’aurais pu citer d’autres faits passés sous silence. Peut-être n’ai-je alors pas eu l’idée de consulter les bons médias, mais il me semble avoir été légèrement trompé.

Les nouvelles du monde se sont faites beaucoup plus rares, exceptées celles en provenance de la capitale anglaise. Ce n’est pourtant pas la première fois, ni la dernière que je constate cela. Je devrais commencer à m’y habituer.