Avec le nucléaire le risque est bien souvent là où on ne l’attendait pas forcément. Le récent accident de Fukushima l’illustre tant par le biais de sa survenue que par le fait qu’il s’agisse d’un accident nucléaire dans l’un des pays, a priori, les plus sûrs sur la question. Car là est l’inquiétant de l’accident japonais : il ne concernait pas l’un des cinq sites mondiaux les plus exposés à ce type de risque. Les conclusions des meilleurs spécialistes du nucléaire mondial le confirment.
La catastrophe de Fukushima l’illustre, le nucléaire représente un risque à tout moment réalisable.
Et pourtant les éléments du parc nucléaire japonais ne figuraient pas parmi les plus dangereux du monde.
L’information loin de surprendre ne fait, en réalité, qu’aggraver la conscience que nous devons avoir de l’ensemble des risques que cette technique peut représenter.
Le classement officieux des sites nucléaires à risque
Car il existe un classement, certes discret, des sites ou éléments les plus à risque de la chaine nucléaire. En effet, sur la question, les analystes s’arrêtent presque unanimement sur cinq noms en priorité.
Par ordre croissant on trouve le classement suivant :
La centrale Enrico-Fermi située dans l’Etat américain du Michigan
La centrale russe de Leningrad
La centrale roumaine de Cernavoda
Et enfin celle de Metsamor, située en Arménie.
Anormalité ou intrusion surprenante notons qu’entre les centrales roumaine et arménienne les spécialistes du nucléaire mondial place la flotte sous marinière britannique.
Grégory VUIBOUT
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