Fidel Castro disait que les biocarburants sont un « génocide, » et il avait raison. Et il ne saurait être question de l’identité des auteurs de ce génocide mondial: les Seigneurs de la Finance qui formulent la politique étrangère et intérieure des États-Unis. Cette politique demande que 20 millions d’acres de maïs en provenance d’états comme l’Iowa ne soient plus utilisés comme aliment mais plutôt comme combustible. Comme on pouvait s’y attendre, un tel détournement massif a presque immédiatement fait monter le prix de tous les autres produits alimentaires de base, une catastrophe mondiale se dessine rapidement et facilement puisque depuis plusieurs décennies, la production alimentaire planétaire a été pris en charge par l’agrobusiness qui ne sont que des parasites humains qui spéculent sur la quantité de nourriture qui est achetée et vendue, de même qu’à qui elle le sera et pour quelles fins. Ces seigneurs de la Finance sont des tueurs à grande échelle.

L’argent « rapidement gagné » a totalement déformé le « marché » des marchandises si nécessaire au maintien de la vie et a obligé à descendre dans la rue des millions de pauvres désespérés dans des dizaines de pays. « En moins d’un an, le prix du blé a augmenté de 130 %, le soja de 87 % et de riz de 74 %, » écrivait le journal The Guardian en Angleterre.

Il s’agit de rien de moins que des crimes contre l’humanité qui ne peuvent faire autrement que de détruire la vie de millions de personnes qui sont déjà en situation précaire.

Le soi-disant « marché, » un marché qui, dans les faits, n’est actuellement qu’un club de super-riches qui dénaturent et qui détruisent simplement en y touchant toutes les choses de valeur de l’humanité, est un marché de la mort pour chacun d’entre nous et qui nous y amènera de façon beaucoup plus rapide que par les effets du réchauffement climatique qui est, lui aussi, grandement accélérée par la macabre et avide ruée vers les cultures vivrières servant à nourrir les voitures plutôt que les hommes. Dans un tel environnement meurtrier et manipulé uniquement à des fins de profits pour les Seigneurs de la Finance, ni les arbres, ni les paysans n’ont une chance. Les Nations Unies dit qu’il lui faudrait environ un demi milliard de dollars pour les cas les plus critiques de famine, mais aucun montant en aide d’urgence ne peut être suffisant pour compenser la hausse des prix sauvages qui sont déjà en cours et qui permettra aux Seigneurs de la Finance d’empocher des milliards.

L’Agrobusiness a anéanti les petits agriculteurs aux États-Unis de même qu’elle a appauvri et jeté hors de leurs terres des millions de paysans à travers le monde entier. Maintenant, les Seigneurs de la Finance ont imposé un triage par la mort de la faim sur la planète. Les personnes qui vivent avec deux dollars ou moins par jour devront mourir et après, alors que les prix continueront à augmenter, ceux qui vivent avec trois dollars par jour vont suivre.

Les hommes qui profitent de ces meurtres de masse utilisent des termes tels que « ajustement structurel » et « les fondements économiques » afin de donner une apparence de rationalité à un système chaotique qu’ils ont créé à la volée dans le seul but de commettre un gigantesque vol. En fin de compte, les Seigneurs de la Finance ont maîtrisé seulement qu’un seul art: la production d’un enchevêtrement de catastrophes, plus meurtrières les unes que les autres. Bientôt, si ce n’est déjà fait, les Haïtiens qui vivent dans la pauvreté n’auront plus d’huile de cuisine pour la mélanger à l’argile qui entre dans la fabrication de leurs « pâtés sales. » De la saleté que les Seigneurs de la Finance aura créé, ils auront eu la consommation et la mort des haïtiens.(80% de la population d’Haïti gagne moins de 2 dollars par jour et ils ne mangent pas à leur faim, loin s’en faut. Sur une base quotidienne, plusieurs haïtiens n’ont pour seule nourriture que l’argile (voire de la glaise, de la boue), du sel et de l’huile végétale qui, une fois mélangé ensemble, donne un plat que certain journalistes de la presse alternative anglaise nomment : Dirt Pie (Pâté Sale).)