Chose inédite et aberrante, la loi contre le harcèlement sexuel est abrogée avec effet immédiat, ce qui a des conséquences dramatiques  sur toute une population, « victime » qui voit sa plainte refusée après des années de procédures légales, usantes et onéreuses. La loi abrogée par le conseil constitutionnel après des années d’application, est à effet immédiat et annule de ce fait toutes les procédures anciennes, en cours, en appel et à venir. Cette loi jugée par son titre « harcèlement sexuel » a été jugée trop floue après des années d’application et malgré de nombreuses condamnations. Les ex délinquants sexuels aujourd’hui blanchis, peuvent donc s’adonner à leur plaisir préféré, « le harcèlement sexuel » et recommencer en toute impunité à « violer » moralement la gente féminine et à utiliser des moyens dégradants pour imposer leur dominance animale.


 Un gouffre juridique vient de se mettre en place et il est fort à parier sur une recrudescence d’attitudes néfastes dans les entreprises. Les « mâles dominants » vont pouvoir légalement exercer des pressions sur leurs collaborateurs et collaboratrices qui sur fond de chômage et de crise seront des proies facile et forcément consentantes puisque le harcèlement ne sera plus considéré comme un délit. La justice Française vient de faire un formidable bond en arrière.

Que va-t-il en être pour toutes ces personnes qui ont perdu leur travail et attenté un procès envers des « prédateurs » aujourd’hui blanchis, des années de procédures difficiles, dégradantes et pénalisantes qui terminent au fond d’une poubelle de bureau. Il est possible que cette loi ait besoin d’être revue, modifiée ou améliorée, mais il aurait été souhaitable qu’une loi nouvelle soit mise en application, avant une abrogation aussi intransigeante. Il aurait également été plus honorable de laisser se finir les procès en cours avant de supprimer de telles attitudes de la liste des délits. Une loi sera revotée et mise en application dans les mois voir les années qui viennent mais tous ceux, que nous considérons, nous Français moyen, comme des délinquants sexuels seront libres, blanchis et absous. Peut-être quelques personnes influentes et aux moeurs «  libérés », vont-ils y trouver le moyen de sortir des griffes de la justice. Une seule question se pose : à qui profite le crime ?.