Après l’attaque russe sur les territoires ukrainiens, les banques centrales ont décidé de sanctionner l’économie du Rouble par des mesures visant la dévaluation de la monnaie nationale de la Russie. Or, ces mesures semblent ne plus affecter les décisions politiques du grand Ours. Ce qui nous poussent à penser à deux explications possibles : soit que les analystes Européens et américains ont sous-estimé les performances de leur rivale, ou bien qu’on est devant un jeu purement médiatique .   

 Depuis quelques mois, les journaux et les médias ont reporté avec intensité l’effet de la dévaluation de la rouble et la stagnation économique dont souffre et soufrera la Russie pendant les trimestres à venir. A notre perplexité, le géant russe avec le 6e PIB au monde et avec un héritage assez important dans l’industrie surtout dans le domaine de l’armement, reste aussi insouciant face à toutes les menaces américaines et européennes. Ceci découle de soi, car l’économie russe est majoritairement autarcique et autonome avec un groupe stable de partenaires dont les liens remontent à l’ère de la guerre froide. 

 

       Le monde des finances, de la contrepartie virtuelle de l’économie réelle repose sur les "ragoûts " .  En effet, c’est la façon dont les investisseurs aperçoivent un pays qui détermine son attractivité et puis son niveau de croissance. Pour la Russie, l’armement est un des domaines qui échappent à cette règle (qui a désormais été la cause derrière la faillite de plusieurs Etats et plusieurs grandes Compagnies.); de plus, les investisseurs les plus redoutés : les Chinois n’étaient jamais victime des stratèges des médias occidentaux.

 

      Enfin, la guerre en Ukraine et puis encore une fois la guerre en Moyen-Orient resterons des investissements  très rentables pour toutes les économies développées, la seule objection faite par l’Europe contre l’invasion de l’Ukraine est que les Russes ont réussi à récupérer tous les capitaux des entreprises sises à la Crimée avec des contreparties dérisoires car les propriétaires ont préféré la fuite suite à la rumeur de la guerre aux frontières.