Les salariés face à internet

 

De nos jours, la plupart des entreprises sont dotées de matériel informatique. Mais, l’utilisation des ordinateurs mis à la disposition du personnel se fait- elle toujours dans un cadre professionnel ?

 Quand internet existe, il est difficile de dire que cela ne puisse déraper. En arrivant sur son lieu de travail le matin, la première chose qu’un employé de bureau fait, c’est consulter les mails de sa messagerie personnelle et voir ce qu’il y a de nouveau sur son réseau social. Cela peut prendre malheureusement un temps important, tout dépend du nombre de personnes qu’on a sur sa liste de MSN, Facebook, Twitter…Ce temps, qui normalement, doit être dédié à un travail légal rémunéré. Pour un salarié assis devant un ordinateur à lui seul, et ayant une connexion Internet haut débit, il devient difficile de résister à la tentation. On se croirait comme au beau vieux temps quand on utilisait le téléphone de l’entreprise pour appeler toute sa famille et tous ses amis !

Ce comportement se répand de plus en plus au sein de l’entreprise, comment voulez- vous que les collaborateurs prennent l’exemple quand le responsable fait exactement la même chose ?

Il est normal donc que la productivité du salarié baisse, surtout s’il exerce une fonction qui requiert une grande disponibilité et une forte concentration. Ce n’est donc pas un hasard si plusieurs secteurs d’activités ont pensé à bloquer l’accès aux réseaux sociaux et autres sites de divertissement depuis leurs serveurs. Ils ne laissent l’accès qu’à quelques sites jugés utiles.

Pour certains salariés, une utilisation à bon escient de l’Internet en dehors du temps du travail peut s’avérer bénéfique. L’utilisation modérée des réseaux sociaux peut bien créer un environnement relaxant et aider les employés à surmonter leur stress et bien entendu à améliorer leur productivité.

Il reste seulement à définir les paramètres nécessaires et le mode d’utilisation adéquat pour chaque entreprise. Même sans accès à Internet, les salariés non sérieux trouveront toujours un moyen de distraction : café, journaux, discussions avec collègues, … Ce qui revient à dire qu’il ne sert à rien de censurer, la seule méthode qui reste possible et performante c’est celle de la responsabilisation.