La lecture à l’école, souvent les jeunes ne s’y intéressent pas trop… La littérature française est tellement riche qu’on peut se permettre de mieux choisir les oeuvres non ? Pourquoi ne pas donner un coup de jeune au programme de l’éducation nationale ?

 

  Aujourd’hui quand on dit à un jeune élève qu’on va lire un livre, il ne semble pas très enthousiaste. Le livre Harry Potter, véritable phénomène littéraire avait réanimé une passion pour la lecture impressionnante. Mais en classe les livres étudiés sont beaucoup plus anciens, une littérature beaucoup plus riche certes, mais pourquoi ne pas rendre l’éducation plus intéressante aux jeunes ? Un exemple ? Du Musso, par exemple, un écrivain récent apprécié par les lycéens et qui rendrait plus intéressant les cours.

Comme dirait John Lennon "Pourquoi cette nostalgie du passé, vivons le présent ?". Les auteurs d’aujourd’hui sont donc destinés à être étudiés en 2650 ?

Pour illustrer mon idée je vais prendre un exemple, en cours de terminale Littérature les élèves étudient Lorenzaccio de Musset. Un livre très riche au niveau littéraire, mais les élèves en général ne paraissent pas très enthousiastes. Ils se demandent pourquoi ils n’étudient pas des livres plus récents qui seraient d’ailleurs plus compréhensibles grâce au contexte historique, aux mots..

.L’élève avec un livre plus récent pourrait ainsi avoir plus d’enthousiasme et comprendrait mieux une oeuvre actuelle qu’une oeuvre qui s’est déroulée au 16ème siècle en pleine période romantique et historique qu’il ne connaît pas. Avec la révolution de la liseuse électronique, on pourrait alors faire une petite révolution au niveau de l’éducation nationale : fournir les élèves de liseuses électroniques et leur donner à lire des récents gagnants du goncourt des lycéens par exemple.

En parlant du Goncourt des lycéens, c’est bien que les lycéens puissent les lire, mais pourquoi ne pas les étudier en cours ? Ce serait une certaine récompense pour le gagnant, des élèves de lycée qui étudient et analysent son livre. Cela serait donc une très bonne solution qui révolutionnerait certainement les filières littéraires. A l’heure où les élèves préfèrent la filière scientifique à la littéraire, ne serait-il pas mieux de leur apporter une source de motivation ? Une matière littéraire pourrait ainsi se faire aimer comme la filière anglais. On ferait ainsi de nouveaux amoureux de la littérature française, des possibles nouveaux consommateurs pour la littérature actuelle de plus : à l’heure où les ventes peinent pour les écrivains, cela boosterait sûrement les ventes. Il y aurait donc ainsi beaucoup de points positifs à actualiser la littérature française dans les écoles. Cet article sera-t-il entendu par le ministère de l’éducation nationale ? J’en doute.