« Les revenants »

  Si vous aimez les histoires de morts-vivants, d’envoûtements avec du sang qui gicle partout, de manipulations sur l’esprit et le mental, de vaudou qui traîne sur les campus, alors voilà, j’ai trouvé le livre qu’il vous faut.
  Lisez et découvrez, en toute tranquillité "Les revenants" de Laura Kasischke. L’auteure, une romancière du Michigan en est à son huitième roman. Pas un coup d’essai, donc, mais pour sûr, un coup de maître ! C’est, à mon avis, l’une de ses meilleures productions littéraires.

 Au fil des pages qui défilent sans le moindre ennui, on découvre une écriture fluide et, surtout, des personnages d’une grande et belle profondeur.

 L’auteure, une brune discrète, sait mieux que quiconque explorer et sonder les travers de la société américaine et, particulièrement, ceux de la nature humaine.

 Presque 600 pages pour découvrir, donc, une jeunesse perverse et pervertie qui se laisse aller à leurs tendances malfaisantes. Bon, j’avoue, il y a quelques pages en option qui ralentissent malheureusement l’histoire. Mais ceci n’est qu’un détail…

 Avec cette "revenante" capable de brouiller les pistes et les esprits, croyez-moi, vous allez être servi en émotions diverses avec d’étranges histoires de bizutages, de rumeurs, de sexualité et de manipulations. Une chose est sûre, il faut avoir l’esprit bien sain pour suivre les turpitudes de ces "revenants". 

 

 Et d’ailleurs, qui sont-ils ? 

 

 A vrai dire, tout le monde et personne, les morts et les vivants, allez savoir !

 J’ai pu relever certaines incohérences dans ce livre long comme un fleuve pas tranquille du tout. Mais qu’importe, il réussit parfaitement bien son objectif en tenant le lecteur, moi, les lecteurs, vous, prochainement, en haleine.

 Dans ce roman atypique, le fantastique côtoie le mystérieux, passant du passé au présent, comme par magie. Les légendes urbaines s’entremêlent avec les fantômes, et c’est tant mieux !

 

 Je vous conseille de lire ce livre qui vous fera voyager dans une enquête menée tambour battant entre psychologie et sociologie.

 Les presque 600 pages ne doivent pas vous faire peur, bien au contraire. Une fois ouvert, vous n’aurez qu’une seule hâte : vous retrouver à la dernière page.

 Pour ma part, je lis rarement ce genre de livre, encore moins avec autant de pages. Et pourtant, sur les conseils d’un ami, je l’ai lu de la première à la dernière lignes. J’ai mis une bonne vingtaine de jour à le lire, mais j’y suis arrivé.

 

                                      Bonne et heureuse lecture…