Internet est devenu en quelques années un outil quasi-indispensable pour l’homme. En Afrique, malgré son coût extrêmement exorbitant, il reste un instrument incontournable pour toutes les classes de la société. De la simple ménagère au professeur d’Université en passant par les étudiants et autres, Internet semble très apprécié de ses utilisateurs africains sans distinction d’âge, de classe sociale ou encore de niveau intellectuel.
Aussi, le « business du cybercafé » est devenu l’un des plus rentables sur le continent. Car jusqu’à l’heure actuelle, il est très difficile pour l’africain lambda de s’abonner à internet à domicile. Et, on constate que les femmes sont de loin les premiers clients des cybercafés en Afrique. Ceci, parce qu’elles y vont presque quotidiennement, à la recherche du prince charmant de « couleur blanche » !
D’ailleurs, en faisant un tour dans un cybercafé de Libreville ou de Douala, on confirme très rapidement ce constat. Toute chose qui nous autorise à conclure que les africains ne bénéficient que d’une infime partie des avantages qu’offre la toile mondiale. Plus loin, dans un monde qui se veut de plus en plus virtuel, la majeure partie des politiciens africains n’ont pas pu saisir les opportunités que leur offre ce réseau des réseaux. Jusqu’à ce jour, difficile de repérer un seul politicien africain sur facebook ou sur twitter. Allons plus loin, plusieurs d’entre eux ne savent même pas démarrer un ordinateur !
Et, ceux même d’entre eux qui se sont fait créer des blogs ou des sites internet y sont absents. Quand vous leur écrivez, il n’y a jamais de réaction de leur part, encore moins de leur webmaster.
Pourtant, depuis quelques années, plusieurs présidents africains se sont fait créer des sites internet. Mais, ces site ne sont jamais actualisés, et ne sont pas interactifs, contrairement à ce qu’ils racontent dans les discours officiels. Dans les pays développés, chaque citoyen à la possibilité de discuter directement avec les leaders politiques. Déjà que ces derniers ont des espaces sur internet où ils font connaitre régulièrement à leur militants leurs positions, au sujet des affaires de la cité. Jusqu’à l’heure actuelle, seule la première dame du Gabon reste la plus haute personnalité africaine très active sur internet. Elle qui a un compte facebook régulièrement actualisé et vraiment interactif. Les autres premières dames se contentent juste de faire des sorties extravagantes aux côtés de leur précieux époux.
Vivement que l’exemple de Madame Bongo soit copié par les autres leaders d’opinion africains. Car au 21e siècle, l’heure n’est plus aux meetings des carrefours et salles de fêtes ; mais celle d’un débat citoyen et constructif sur la toile mondiale.