Alors que Nelson Mandela est toujours hospitalisé et que la conjoncture économique devient de plus en plus anxiogène, l’Afrique entre dans le XXIème siècle avec des défis de titans. Pour relever le challenge de la mondialisation, les peuples du continent noir disposent de sérieux atouts. Avec une démographie impressionnante, des ressources naturelles encore largement sous exploitées, et l’apport des capitaux étrangers, la métamorphose du tissu économique a commencé. C’est pour répondre à ce défi que l’ensemble de la communauté internationale se mobilise, mais pour quelles pistes opter pour encourager le développement ?
Pour atteindre les objectifs ambitieux que s’est fixé l’Afrique, plusieurs conditions sont nécessaires ; à commencer par un appel à la mobilisation des investisseurs étrangers. C’est d’ailleurs ce que s’efforce de faire le businessman Richard Attias lorsqu’il adresse une lettre ouverte à Brack Obama à l’occasion de sa visite en Afrique du Sud. Il en appel au premier président afro-américain de l’histoire des Etats Unis d’Amérique afin qu’il délivre sa vision pour l’avenir de cet espace géostratégique. ("Je pense que c’est le signe que vous avez personnellement un rôle de premier plan à jouer dans l’avenir de ce continent.")
Les initiatives panafricaines, sont également une des clés du succès pour les africains. Ainsi pour paraphraser Hubert Védrine, les solutions ne peuvent venir que de l’intérieur, c’est d’ailleurs ce que tente de démontrer le New York Forum Africa. A l’origine de la constitution du fonds « Train my generation » (doté de 150 millions d’euros), il sera l’outil financier pour investir dans la jeunesse en développant notamment la formation professionnelle. En soutenant l’emploi, c’est le développement économique global qui sera ainsi favorisé.
Car longtemps marginalisées, les économies africaines souffraient de leur isolement et de leur manque d’attractivité. Grâce à l’émergence de pouvoir politique, d’une élite économique, et d’une diaspora africaine très dynamique, les peuples africains espèrent contribuer aux desseins du nouvel ordre économique mondial !
Je viens de commenter le même article (ou presque), mais vous êtes tous deux dans l’écriture, et surtout dans les espoirs que vous mettez dans cette coopération, différents dans vos propos.
Ce qui fait la richesse de cette réflexion.
par contre moi je ne serai pas très originale car je vais vous mettre exactement le même commentaire que j’ai mis à votre confrère sur C4N.
Le sous sol africain est riche, et convoité par les grandes puissances.
Si les africains voient leur situation individuelle changer, alors OUI, à l’exploitation des richesses par les grands groupes américains, chinois, et autres investisseurs.
Mais qu’en sera-t-il de la masse populaire qui souffre ?
Les dirigeants des divers pays d’Afrique seront ils généreux avec l’ensemble de la population, ou est un enrichissement personnel dont ils ont déjà pris l’habitude.
La population africaine en général souffre de malnutrition, de maladies incurables, de pauvreté, de mal logement, et j’en passe.