Au lendemain d’une crise économique qui n’est pas encore terminé, les stats sont alarmants. Selon le FMI "il n’y a aucune raison d’espérer un avenir meilleur à court terme" explique t’il.

 

En France, nous le savons, la situation se dégrade à vue d’oeil. Le nombre de demandeur d’emploi est monté à 3,7 millions de personnes entre juillet et août 2009. Mais inutile d’essayer d’aller voir l’herbe chez le voisin car elle n’est pas plus verte. Car en Belgique l’augmentation du nombre de chômeur à exploser et cela continuera jusqu’en 2011.

 

Il y aura en 2011 une augmentation de près de 777.000 personnes sans emploi en Belgique, soit un taux de chômage de 15 % selon le dernier rapport alors qu’il est actuellement de 12,8 %. Cela pourrait coûter plus de 1 milliard d’euro à l’Etat Belge, et à cela viendra s’ajouter la perte de recette fiscale que ces personnes sans emploi ne pourront pas générer. Guy Vanhengel le nouveau ministre fédéral du budget en Belgique a annoncer une situation "très très très difficile" depuis la fin de la période estivale. Il a même expliquer que la Belgique était en état de "faillite virtuelle".

 

L’avenir du plat pays demeure donc très préoccupant, d’autant plus qu’à cela devront venir s’ajouter les dépenses en soin de santé et les retraites. La Belgique est un partenaire mineur sur le plan budgétaire de l’UE. Si la Belgique ne bénéficie que de peu de dépenses opérationnelles communautaires (dépenses agricoles, structurelles,…), elle bénéficiait en 2001 des dépenses administratives de l’Union Européenne à hauteur de 60 %.