Durban. Le Moses Mabhida Stadium.
Les Pays-Bas affrontent la Slovaquie pour un ticket en quart de finale. La première période n’a pas été fertile en occasion. Une maitrise hollandaise, des slovaques volontaires mais bien trop respectueux.
Finalement le seul éclair de cette période est à mettre à l’actif d’Arjen Robben. Le stratège du Bayern de Munich bien lancé en profondeur du côté droit, fidèle à son habitude, repique vers l’entrée de la surface, et parvient, malgré le retour de la défense slovaque, à catapulter une belle frappe tendue du pied gauche à ras de terre. Le portier slovaque, Mucha, ne peut que constater les dégâts. Le premier but de la compétition pour Robben.
Un véritable coup d’arrêt pour les slovaques, ce qui va entrainer une fin de période tristounette, que je ne vais pas vous conter du fait de l’inefficacité slovaque, et de la gestion du résultat par les bataves.
La seconde période repart, et nous espérons voir enfin un peu de spectacle.
Pour l’instant force est de constater que nous sommes repartis sur le même faux rythme, la prudence est de mise.
Arjen Robben se multiplie aux quatre coins du terrain, le seul batave à désirer jouer. Van Persie est inexistant. Les Pays-Bas ont décidé de conserver leur « maigre » avance, il est vrai bien aidé par une formation slovaque peu enclin à faire le pressing…
67ème minute… Enfin une action slovaque digne de ce nom. Une magnifique frappe de Stoch à l’entrée de la surface, le portier néerlandais, Stekelenburg, est à la parade.
68ème minute…
Dans la foulée, Stekelenburg se montre une nouvelle fois décisif en repoussant une frappe de Robert Vittek à bout portant. Les slovaques redressent la tête.
Les Pays-Bas vont-ils retomber dans leur pêché mignon, l’arrogance…
Robert Vittek, à la 78ème minute rate complétement son tir alors qu’il était placé idéalement dans la surface de réparation.
Huntelaar remplace Van Persie, bien décevant aujourd’hui, et trouvant le moyen d’exprimer son insatisfaction à son sélectionneur. L’éternel conflit des égos au sein de la sélection « Oranje »…
Les slovaques se sabordent…
Le malheureux Mucha rate complétement sa sortie, ce qui profite à Kuyt, qui s’empresse de servir un caviar à son partenaire Sneijder, qui assure d’un petit plat du pied droit. Quel cadeau de la défense slovaque…
A la 93ème minute, l’arbitre accorde un pénalty à la Slovaquie pour une faute du portier néerlandais sur Robert Vittek, qui se charge de la transformation, et inscrit à l’occasion son quatrième but de la compétition, et rejoint ainsi Gonzalo Higuain.
Il était trop tard, l’arbitre siffle la fin de la rencontre. Une nouvelle victoire des Pays-Bas, qui une nouvelle fois n’ont pas montré grand-chose, mais l’essentiel est la qualification.
En quart de finale cela sera un tout autre adversaire.
Soit le Chili, soit le Brésil…
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A la 1ère mi-temps, les slovaques étaient, effectivement trop respectueux de leur adversaire. On ne les a pas vu montrer le même visage que celui face à l’Italie. Néanmoins, ils ont eu des occasions d’égaliser surtout avec Vittek qui n’a pas été décisif.
Côté hollandais, ça été le service minimum. Cette équipe, à mon sens, n’a pas encore montré toutes ses capacités et gère ses matches en s’appuyant sur les erreurs adverses. J’ai entendu dire qu’il y avait un problème de cadres au sein de cette formation. Ca je ne le savais pas mais il va falloir qu’ils s’unissent face au Brésil ou au Chili qui ne seront pas là pour rire.
Et puis Van Persie qui n’est pas content de sortir !! J’ai jamais aimé les joueurs qui font la tête lors de leur remplacements. Je trouve que c’est un manque de respect pour le coach et pour le nouvel entrant. Et puis c’est généralement ceux qui n’ont rien foutu sur le terrain qui n’aime pas qu’on les remplace !!
Bonsoir Yves.
Le service minimum, il va falloir hausser le ton face à la Selecao.
Il y a eu souvent par le passé des problèmes d’égocentrisme au sein de la maison Oranje, des joueurs qui n’acceptent un statut de remplaçant, d’autres qui manifestent leur mécontentement en quittant le terrain.
L’ambiance est électrique, et il ne faudrait pas grand chose pour qu’éclate l’orage…
Bye