Dans ce troisième article, nous allons parler du Déluge.
Si chacun en a entendu parler, qui a lu la Bible, il faut néanmoins savoir que les auteurs de la Bible se sont eux-mêmes inspirés d’un récit qui avait ses origines en Babylonie, et, si l’on remonte un peu plus haut dans le temps, en Sumer.
Quant au héros du Déluge, s’il s’appelle Noé dans la Bible, il s’appelait Utnapishtim dans le conte babylonien, et Ziusudru dans le récit sumérien.
Et comme le déluge cher aux Sumériens avait eu lieu à Shuruppak, et qu’en plus les Chaldéens venaient de là, qui conquirent la Babylonie quelques siècles plus tard; si, à partir de là, on considère que le récit biblique du Déluge fut concocté par des Juifs qui vivaient en Babylonie apès la chute du Premier Temple de Jérusalem érigé par Salomon, les narrateurs bibliques ne firent que e reprendre, dans leur propre récit, un récit du Déluge ou l’on voit NOe et les siens être hissés par les flots du déluge au sommet de ce mont Ararat qui représentaient, aux yeux des Babyloniens, leur propre Everest (étant entendu qu’à cette époque les natifs ne l’endroit ne connaissaient, en guise de plus haute chaîne de montagne du monde, que celle du Caucase.
C’est donc sur cette montagne, à en croire la Bible, que Noé survivra vec les siens, conformément au dessein de Dieu, avant de créer une nouvelle humanité plus belle qu’avant.
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Et dans la mesure où l’on retrouve quasiment le même récit dans les annales d’un nombre très impressionnants de peuples du monde ancien, un savant comme Immanuel Velikovsky en a déduit que ce fameux déluge était non seulement une affaire mondiale au lieu d’être une affaire régionale; mais qu’en plus il s’explique, aux dires de Velikovsky, par des boulversements d’ordre cosmique qui seraient dus au rapproché, avec la Terre, pour ne pas dire d’une collision, avec la terre, d’une planète Vénus qui, avant d’être une planète, était une comète gravitant dans l’orbite de Jupiter, elle qui aurait quitté cette orbite-là pour une raison x ou y.
Quoi qu’il en soit, cet auteur nous explique, dans ses oeuvres, que le Déluge de dimension universel appartient à toutes une série de convulsions provoquées par la rencontre susmentionnée, au point que la planète Terre, avant d’être secouée par des catastrophes à la dimension phénoménale, avait un autre axe, ce qui explique que l’on ait retrouvé – selon Velikovski – de la glace dans certaines régions équatoriales, et de la faune ou de la flore de type tropical dans les régions arctiques.
Mais ce qu’ignorait Velikovsky, et avec lui tous ceux qui, ou bien lui emboitèrent le pas, ou bien le dénoncèrent comme étant un charlatan de la science, c’est que le tout premier déluge était sumérien, et que parce que les Sumériens adoraient une religion qui était à l’époque sabéenne, les héros du récit étaient des planètes, des étoiles ou des constellations.
Quant au Déluge lui-même, il était représenté par la Voie Lactée en sa partie située côté Taureau (qui est ici la constellation du même nom).
A cette aune, quand les savants arabes nous disent, dans leurs propres annales, que les pyramides d’Egypte datent de x années après l’avénement du Déluge, ils ne se doutaient pas que leur bâtisseur était, à un deuxième niveau de lecture qui renvoyait lui-même au sabéisme, la planète Mercure à son entrée dans la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux.
Même chose dans la Bible : si l’on prend la peine de lire le récit bibique du Déluge en le situant sur le planisphère céleste plutôt que sur terre, à ce niveau Noé lui-même était une figure astrale (qu’il s’agisse de la planète Saturne ou du Soleil, ou qu’il s’agisse de la constellation d’Orion).