Plusieurs études ont déjà tenté d'analyser le bénéfice d'un apport en acides gras oméga-3 dans notre alimentation.

Ces études sont ardues, parce qu'il est difficile de pouvoir isoler les effets des oméga-3 de ceux des autres acides gras polyinsaturés essentiels.

Une seule chose est certaine, il faut particulièrement veiller à équilibrer l'apport en oméga-3 et en oméga-6. Cet apport devrait être d'un pour cinq en faveur des oméga-6, sans jamais dépasser cette norme parce qu'un déséquilibre pourrait favoriser l'obésité.


 

Une étude récente, effectuée en Angleterre, n'a pas pu trancher quant aux effets bénéfiques des oméga-3 sur les risques cardio-vasculaires, sur le cancer, ou même sur le taux de mortalité en général.

Si cette étude n'a pas voulu nier les possibles effets positifs de cet acide gras, elle rappelle cependant les risques connus d'un excès en oméga-3.

Ainsi, si l'on prête souvent aux oméga-3 des vertus difficilement contrôlables, il est démontré qu'un apport massif de cet acide gras dans l'alimentation peut amener de graves problèmes de coagulation sanguine, des possibilités accrues d'hémorragie, une augmentation du taux de mauvais cholestérol, une baisse de la glycémie chez les diabétiques ainsi qu'une baisse des réponses immunitaires et inflammatoires.

Pour faire suite à ce rapport, la « Food and Drug Administration » rappelle que si une consommation minimum de 2 grammes par jour est conseillée, il ne faut pas excéder les 3 grammes par jour.

Ce qui est, hélas, souvent le cas dans les pays développés.