Après les communes qui se posent la question de savoir comment elles vont faire financièrement pour réorganiser les transports scolaires, mettre en place des services de cantine et employer des animateurs de centres de loisirs, ce sont les professeurs des écoles qui pour plus de 60 % n’approuvent pas cette demi-journée supplémentaire qui doit être mis en place dès la rentrée 2013.
C’est vrai qu’il y a quelques années, nombreux étaient ceux qui se plaignaient de la semaine de 4 jours à l’école, en raison du rythme soutenu imposé aux élèves avec cette répartition très condensée sur la semaine et maintenant, ils sont tout aussi nombreux à être hostiles aux propositions du gouvernement sur la nouvelle réorganisation des rythmes de travail à l’école et le retour à 4 jours et demi.
On a parfois du mal à y voir clair dans ce domaine et à bien comprendre les positions des différents acteurs.
Ce qui est sûr, c’est que cette réforme entrera bien en vigueur dès la rentrée 2013, si l’on en croit les propos du Ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, qui semble ne pas prendre en compte les inquiétudes et les réticences de certains.
Pour les enseignants, le problème majeur est celui de revenir travailler une demi-journée supplémentaire, que ce soit le mercredi ou encore moins le samedi matin.
Ce qu’ils attendaient avec cette réforme, c’était plus d’avoir moins d’élèves par classe pour mieux faire leur travail, que de savoir s’il fallait alléger la journée de travail des élèves et étaler davantage le travail scolaire dans la semaine.
Ils ont été déçus par les propositions du Ministre et se sont très vite rendus compte qu’on leur demandait un peu plus de présence avec le même salaire et là ils ne sont plus d’accord.
Le deuxième problème à prendre en compte, qui n’est pas négligeable, c’est celui des moyens financiers nécessaires aux communes pour assurer les dépenses supplémentaires qu’elles vont devoir engager avec cette nouvelle répartition des rythmes scolaires, que ce soit au niveau des transports scolaires ou des activités périscolaires.
Et là, à ce niveau pour éviter les déviances entre les communes qui ont les moyens de le faire et celles qui ne l’ont pas, de nombreux élus interpellent l’Etat pour savoir comment faire, mais pour l’instant elles n’ont toujours pas de réponse