ENSEIGNANTS : La crise des vocations

Le gouvernement actuel a fait de l’éducation son axe d’effort prioritaire. En augmentant significativement le nombre d’enseignants, le président HOLLANDE espère trouver dans la modernisation et le renforcement de l’instruction et de la formation des jeunes générations la possibilité de sortir la France de la crise. Néanmoins, le métier d’enseignant semble en proie à une véritable perte d’attractivité.

 

Métier valorisant et mettant en avant le don de soi, le partage et la disponibilité, le corps des enseignants souffre actuellement d’une perte flagrante de reconnaissance et voit son image ternie par un certain nombre de faits divers et de stéréotypes. En ces temps de crise et d’incertitudes, l’enseignant apparaît comme un agent du service public ou privé qui jouit de la sécurité de son poste et d’un emploi du temps non-surchargé. Bien entendu, la réalité n’est pas aussi angélique.

 

De nombreux faits divers viennent quasiment chaque semaine nous prouver que l’enseignant évolue dans un milieu difficile. L’incivilité de certains élèves, le renoncement de certains parents à assurer l’éducation de leurs propres enfants, quand il ne s’agit pas des violences exercées contre les professeurs sont autant de facteurs qui font aujourd’hui du corps enseignant un métier portant de lourds stigmates.

 

Face à ce tableau mitigé, il est d’autant plus courageux, pour les étudiants se destinant à une carrière professorale, de maintenir leur vocation et leur soif d’enseigner intactes. Au même titre que d’autres métiers ayant des vertus utilitaires (médecine, armée,…), la notion de vocation est un pilier pour quiconque aspire à être professeur. L’image de ce métier doit plus que jamais être restaurée, réhabilitée. 

 

4 réflexions sur « ENSEIGNANTS : La crise des vocations »

  1. [b]La qualité d’appartenance à une certaine famille de pensée prime depuis trop longtemps dans cette profession pour qu’elle puisse se targuer d’être attrayante impunément.[/b]

  2. Penser s’épanouir comme prof en 2012, c’est de l’inconscience ; mais on peut se résigner – quelques années ? – faute de mieux avant de déchanter. .

    Les programmes du primaire et du secondaire ne sont pas adaptés à l’évolution, entre autres, des moyens d’informations et de distractions avec, en prime des élèves qui ne dorment pas assez pour diverses raisons

    Trop de mamans travaillent par vraie nécessité ou pour payer une maison qui serait moins chère si les vendeurs ne tablaient pas sur le double salaire, ou par attrait du superflu

    Bilan : extrêmement rares sont les classes – même dans le primaire – où un élève au moins n’est pas un perturbateur permanent ou quasi aux dépens un peu des meilleurs, beaucoup des moyens et a fortiori des faibles voulant travailler …. et aux dépens des nerfs des profs

    Même avec des effectifs qu’on réduirait très utilement d’un tiers, s’il reste un perturbateur …

    L’urgence serait de les regrouper, les encadrer fermement éventuellement en internat imposé et les préparer à la vie plutôt qu’à la prison.

  3. [b]Qui sont ces gens du ministère qui se permettent de dégoûter les enseignants pleins de fougue et de jeunesse, de passion et d’enthousiasme, qui sont ces crypto-socialistes qui se permettent de réécrire l’histoire et de prôner des méthodes abscons d’apprentissage de la lecture, qui s’asseyent impunément sur le terme d’apolitisme, d’aconfessionnalisme et même orientent la laïcité vers l’athéisme le plus marxisant possible?
    Ce métier plus beau que bien d’autres ne mérite pas les salissures de générations de gauchistes faux-jetons et magouilleurs. Il serait temps de nettoyer les écuries d’Augias et du mammouth et surtout de virer ces parasites pour que les économies sur leurs somptueux émoluments servent à revaloriser ceux des profs de base[/b]

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