À chaque année de hockey, des millions d’admirateurs vont voir des parties avec leurs amis ou bien même avec leurs enfants. Avec les années, on a modifié plusieurs règlements de la LNH. Par exemple, les joueurs n’ont plus le droit d’accrocher les autres ainsi que de faire de l’obstruction. Face à ces changements, les joueurs ont amélioré leur coup de patin pour continuer d’avoir du succès dans leur domaine. De ce fait, la vitesse du jeu est plus rapide que jamais. Lorsqu’un joueur applique une mise en échec à cette vitesse, les impacts possibles sont plus grands. Au Québec, on entend de plus en plus les spécialistes du sport ainsi que les joueurs professionnels parler des coups à la tête au hockey. On se questionne pour savoir si ceux-ci devraient être éliminés. Selon 67% des mordus de hockey de la ligue nationale, les règles de la LNH concernant les coups à la tête sont considérées comme étant trop tolérantes. Dans cet article, je vais tenter de vous convaincre et de vous informer sur les mises en échec qui ne sont plus utiles dans le hockey d’aujourd’hui.
Il est capital de pouvoir assurer un environnement sûr pour la sécurité des joueurs de hockey. En embarquant sur la glace, on ne devrait pas s’inquiéter de savoir si on va se faire plaquer dans le dos ou bien recevoir une mise en échec à la tête. C’est faux de dire que c’est grâce au jeu plus robuste que les équipes réussissent à attirer un plus grand nombre de partisans. Les amateurs de ce sport veulent plutôt voir un jeu de stratégie, des maniements de rondelle à couper le souffle et des buts impressionnants.
Les mises en échec ont été mises en place pour déstabiliser l’adversaire. Cependant, un but déstabilise bien plus l’adversaire, car il s’aperçoit que l’erreur qu’il a commise à ce moment lui a couté un but(les fameuses parties de 1-0). Malgré le fait que leurs équipements leur donnent des allures de guerriers, ils ne sont pas invincibles.
Cet équipement risque également,de blesser davantage les joueurs que l’on met en échec. Ce n’est plus le même qu’il y a 30 ans où les épaulettes étaient simples, petites et molletonnées. L’impact est donc plus prononcé si vous recevez un coup d’épaulière d’aujourd’hui qu’il y a quelques décennies. On devrait bannir toutes les mises en échec, non pas seulement certaines. Le jeu se déroule beaucoup trop vite pour devoir prendre une décision : « Est-ce que je le plaque ou pas ?! » S’il n’en a aucune qui est permise, la confusion ne sera plus.