Certaines libertés paraissent évidentes pour la plupart des Français, régime démocratique oblige. 
Il existe cependant une partie de nos concitoyens délestée de certaines d’entre elles. La France nation des droits de l’Homme, pays où l’on a de cesse de moraliser , de modéliser, de conceptualiser la Liberté avec un grand L , néglige pourtant ses principes de base. 

L’injustice de ce dénie d’égalité et de liberté devient inacceptable dans un pays qui revendique, depuis des siècles, ces valeurs.

 

Les dispositions statutaires des militaires n’ont plus de pertinence dans une armée professionnelle. Dans notre société moderne, les moyens de communication comme internet détruisent les derniers remparts qui peuvent exister entre les membres de notre Nation. Il y a donc d’autres voix que celle de l’Institution qui se font entendre donnant une autre vision des membres des forces armées et démontrant que la communauté militaire ne doit plus être éloignée, écartée du reste de la population française . 
Ces hommes et ces femmes ne sont pas animés par un esprit mutin, mais bel et bien d’une conviction légitime d’égalité face aux droits de l’Homme et des lois de la République . 
La classe politique, qui se doit normalement d’être garante des principes (républicains), garde le silence et reste complice d’une omertà sur la liberté citoyenne de nos soldats. 
La professionnalisation des forces Armées a radicalement changé le monde militaire. 
La professionnalisation des forces Armées aurait du remettre en cause certaines restrictions des libertés fondamentales. Cette remise en cause qui était attendue par de nombreux militaires s’est finalement soldée par une nouvelle loi (2005-270) qui reste trop floue sur les libertés fondamentales et individuelles, laissant trop de place à l’interprétation subjective. Les militaires pouvaient y voir une émancipation mais les politiques peuvent encore se cacher derrière des formules toutes faites et maintes fois entendues, sans autre forme de justification que « c’est contraire au statut », ou « la condition, ou la discipline militaire n’est pas compatible avec … » . 
L’efficacité de cette pratique de « la langue de bois » a été utilisée de nombreuses fois, par exemple sur l’affaire Mattely, mais aussi sur les actions de l’adefdromil. C’est l’ultime et seule réponse à des problèmes évoqués, qui mériteraient pourtant que l’on s’y penche sérieusement. 
Le plus dérangeant dans cette façon de fermer le dialogue est d’avoir la sensation de ne pas être entendu, de ne pas avoir de place dans la société. Pourtant certains problèmes comme par exemple la non reconnaissance immédiate du PACS sont en rapport direct avec les familles. Les conjoints de militaires ne sont pas soumis au statut général du militaire, il y a donc intérêt et pertinence à expliquer autrement qu’avec des raccourcis ce non respect de la loi constaté uniquement dans l’Armée. 
Le Ministère de la Défense ne se donne pas la peine de le justifier, ainsi on étend la restriction d’égalité face à la loi aux familles de militaires, et c’est cela qui est le paroxysme de l’inacceptable, car si le soldat accepte des contraintes liées à son métier, sa famille ne doit pas être en marge des politiques familiales françaises. 
La condition militaire est un sujet pénalisé par les raccourcis . 
Qu’elle soit politique ou populaire, l’analyse de la condition militaire (y comprendre condition de vie sociétale des militaires et de leurs familles) est négligée et trop souvent réduite à des images caricaturales . 
Les hommes et femmes politiques ne sont pas très loquaces lorsque l’on parle de condition militaire, on en discute parfois, au détour d’un livre blanc qui ne suscite guère de contre argument à part bien sûr les impacts économiques sur les municipalités touchées par la reforme des Armées. Les maires et autres représentants de la Nation, ne voient que la manne économique d’un contingent et ils acceptent aisément la sous citoyenneté du militaire. 
Les Françaises et Français ne réagissent pas, mais on ne peut pas les blâmer. La médiatisation des problèmes liés à la condition militaire est quasi nulle. Sans information et sans autre intervenant que le Ministère, ils ne peuvent pas se sentir impliqués, d’autant plus que les caricatures tenaces du militaire détenteur de « la violence d’état » à des effets dévastateurs . 
Derrière les murs des casernes, il y a des murmures. 
Le souhait de s’exprimer émis par les militaires est indéniable, sauf bien sûr pour le ministère de la Défense qui n’a que de cesse de diaboliser les pseudo contradicteurs, en caricaturant comme syndicalistes tous les gestes de communication non conformes à son approbation. 
Pourtant, force est de constater qu’elles existent, ses envies de communication, au travers de forum sur internet (Militaires et Citoyens , Gendarmes et Citoyens) mais aussi au travers d’associations Adefdromil, et G&C. 
Soutenez ces initiatives, elles sont républicaines.
Le soutien peut s’exprimer de plusieurs façon.La première étant d’être membre des forums, en augmentant le nombre de participant, c’est l’intérêt des questions soulever qui augmente.
La deuxieme, étant de signer la petition mise en ligne par le forum Militaires et Citoyens sur ce lien :
Quelques liens pour approfondir le sujet : 

http://fermeture-ban-nimes.forumact…