Les mesures touchant à l’épargne des Francais.

La réforme des retraites  mettra en place toute une série de mesures touchant l’épargne et les actions des particuliers. Il ne s’agit pas là d’invoquer les dispositions de la réforme des retraites à venir mais d’aborder les mesures  touchant à l’épargne des Français.

En effet, on aura

-une hausse de l’impôt sur les plus values immobilières,

-une taxation des plus values dès 1 euro,

– pas de crédit d’impôts sur les dividendes…etc.

 Quant à l’âge de départ à 62 ans, on sait déjà que cela ne sera pas suffisant, il faudra s’attendre d’ici 2018 à un prolongement à 65 ans car  le financement de la réforme est loin d’être assuré avec une croissance molle telle que nous la connaissons actuellement. Les mesures touchant à l’épargne des particuliers pénaliseront les personnes qui ont été raisonnables. Il s’agit des personnes qui ont épargné pour s’assurer d’une retraite complémentaire, d’une assurance vie, ….. Et non pas celles qui spéculent par une activité de Trading qui provoquent des crises. Il s’agit des personnes qui ont dépensé moins pour « gagner plus » et qui ont fait l’erreur de « croire que le fait d’épargner de l’argent leurs seront bénéfiques ».  

Il est nécessaire de rappeler  que la bourse est l’une des sources de financement des entreprises. Elle propose des actions et des obligations aux particuliers pour participer aux financements, aux augmentations de capital des entreprises. En contrepartie, les particuliers reçoivent des dividendes à hauteur de leurs participations. Dans cette réforme, les mesures touchant à l’épargne vont affectées  l’épargnant moyen et non pas les grandes fortunes. On touche là aux petits et moyens  actionnaires qui financent les entreprises  sans faire du Trading.

Par ce dispositif, on éloigne encore un peu plus les Français  et l’épargne en coupant une dernière rare ressource de financement des entreprises. Il ne faudra pas s’étonner à l’avenir si l’Etat ne trouve pas assez d’actionnaires quand il  décidera par exemple de privatiser la Poste ou une autre entreprise. Il ne faut pas oublier que le cœur d’une économie se sont surtout les P.ME et les P.M.I ; et le fait de les priver d’avantage d’une source de financement (et non pas de spéculation), n’arrangera pas les choses.