"Les Arabes, quant à eux, forment le groupe éthnique le plus dénigré d’ Hollywood. Ils sont généralement décrits comme des sous-humains...", Documentaire intitulé "Hollywood et les Arabes" du Pr. Jack, Shaheen.
Quant en 1986 et alors agé de 12 ans je sors du cinéma de ma petite ville avec les images de revanches et de suprématie américaine du super soldat Chuck Norris vainqueurs des méchants terroristes palestiens et héros des gentils otages juifs, rien que ça, il y a quelque chose qui identifie le bien et le mal en moi: A 12 ans, quand on te dit que la gentille Amérique est là pour combattre l’ horrible et analphabète arabe, voir musulman ( et le kéfié devient l’ ultime symbole de représentation du mal venu d’ Orient ), non seulement tu y crois mais en plus, tu finis par haïr ce peuple qui détourne des avions ou assassines des athlètes aux Jeux Olympiques, et qui devient d’ ailleurs, l’ un des principaux sujets des journaux télés au moment du repas. Depuis, dans tous les aspect de notre culture, et donc le cinéma et surtout l’ Américain, l’ Arabe tient le rôle du parfait méchant. Celui qui kidnappe, détourne, se fait sauter avec une bombe dans un bus. En plus on lui alloue une gueule de méchant, un accent agressif, des fringues ridicules et toujours le même entêtement pour la cause. Sa cause. Leur cause. L’ arabe est le parfait bouffon, méchant imbécile, qui, comme dans Indiana Jones fait le malin avec son sabre pour au final se prendre une balle dans la tête. ou n’ a aucune humanité comme dans Gladiateurs, et vend des esclaves.
Le conflit Israëlo-arabe n’ échappe pas à cette règle est reste même le principal moteur des méchants terroristes des films d’ Hollywood. Dans "l’ Ombre d ‘un géant", film léger des années 60 faisant allusion à la guerre des 6 jours, les studios n’ hésitent pas à fausser l’ histoire en parlant du peuple Israêliens qui combat avec ses mains( …), sans jamais mentionner son armée Sioniste sur-équipée qui dans les faits, écrasera les cinqs méchantes armées qui l’ entouraient et ira même jusqu’ à repousser les frontières du pays . Un peu plus sérieusement, Couvre-feu, excellent film d’ Edward Zwick parle d’ un jeune émigré palestinien brillamment interprété par le français Sami Bouajila, qui n’ hésite pas à coucher avec un agent de la CIA américain tout en se faisant exploser pour…la cause. Trues Lies avec Shwarzy ridiculise cette fois le terroriste arabe qui fini par mourir accroché à un missile de chasseur américain. Pour le pire, il y aura par exemple "Network" où un presentateur télé appelle peuple américain a se révolter contre le rachat de la communication américaine par les Arabes. Bref, l’ arabe est en fait un Emir. Riche mais trop stupide ou trop endoctriné pour profiter normalement et pacifique de sa fortune, Ultra-croyant, Sexiste, intransigeant, violent et surtout, prêt à conquérir le monde entier, pour la cause.
Jack Shabeen explique cette stigmatisation de l’ Arabe principalement par le fait que, durant les années 80 et 90, années phares du film d’ action américain, l’ essentiel des films étaient financés par deux producteurs Israêliens dont les géants du film d’ action Golan-Globus. Bon c’ est un autre débat dans lequel je ne m’ aventurerais pas. Mais que doivent penser les Arabes et les Musulmans du monde entier qui voient ces films ou de gentils Américains massacrent et ridiculisent des terroristes arabes complètement abrutis ar leurs croyances, sales et sans aucun savoir-vivre? Et même lorsque la réalité inverse un peu la tendance et nous montre finalement le sadisme américain face aux prisonniers Irakiens de la prison d’ Abou Ghraib, et malgré la controverse que cela suscite, qu’ est-ce que quelques prisonniers de là-bas ou de Guatanamo comparé aux 6000 américains morts le 09/11 ? Qu’ est-ce quelques Palestiniens comparé à tous les morts de l’ Holocauste ?! Qu’ est-ce que quelques vrais soldats Irakiens torturés par les Américains comparés aux milliers d’ Arabes exterminés par Stallone ?! Ce n’ est pas moi qui pense ceci biensur…c’ est le cinéma américain qui nous le murmure…
De Spielberg à Peter Berg, Hollywood n‘ à jamais hésite à prendre parti contre l’ Islam, en faisant preuve… d ‘un peu de…racisme. Et ce n’ est biensur pas sans conséquences. Au-delà de tous ces citoyens à l’ allure ou au nom Arabe qui aura perdu son emploi et subi le racisme, la majorité des occidentaux restent maintenant persuadée depuis le 09/11, qu’ en chaque mulsuman du monde sommeil un extrémiste attendant son heure "de gloire". Et essentiellement à cause du cinéma et de la télé. Qu’ ‘est-ce que l’ Islam pour le spectateur Lambda ? Comme dans les films: Des teroristes armées de AK-47 et de lances roquettes, des femmes voilés et effacées et des enfants endoctrinés. Voilà ce que nous pprésentes le cinéma et les journaux télévisés du monde entier depuis 30 ans. Un petit tour sur le satellite suffi pourtant à comprendre que la télévision au Moyen-Orient programme les mêmes emissions ridicules que chez nous, présentées par les femmes dénudés ecervelées; que là-bas aussi les enfants portent des baskets et des joggings de marque américaine et jouent aux consoles de jeux. Que dans le monde capitalisme, même le Musulman a le droit, le devoir d’ être un acteur de l’ économie mondialo-américaine. Que le musulman, premier opposant aux cochons d’ impérialiste américain aura beau agiter l’ étandart de sa religion et ecrire Allah Akbar sur les scuds, comme tout le monde il ne pourra s’ empécher d’ être un…consommateur capitaliste…occidental! Seul échappatoir possible à tout ces mensonges ?! L’ humoriste… Aux USA comme en France, des humoristes noires et arabes, afro-américains(!!), ridiculisent les stéréotypes grâce à l’ humour. Je n’ ai pas d’ exemple à donner à part le français Dieudonné, ne connaissant pas les humoristes Américains présents dans le reportage. Mais on peut se demander si les 2 milliards de Musulmans dans le monde ne souhaiteraient-ils pas qu’ enfin le cinéma parle d’ eux avec vérité, c’ est à dire comme des êtres humains normaux capable de pratique leur religion pacifique et avec l’ humanité de tout être humain ?!
Heureusement aujourd’ hui la tendance semble s’ inverser un peu. Dans "Les Rois du Desert" avec Clooney et Warlhberg, on peut voir des Irakiens au visage et au coeur humain, au milieu des soldats "traditionnels" et normalement loyaux à Saddam Hussein. Personne n’ est ridiculisé. De même que dans "Le Royaume des Cieux", un film sur les Croisades, après la chute de Jerusalem aux mains des Ottomans, et une fois la paix revenus entre Chrétiens et Musulmans, on aperçoit le chef Ottoman entrer dans une eglise et reposé sur l’ autel une icône tombée au sol. "Lors de sa projection à Beyrouth, le public composé de musulmans et de chrétiens s’ est levé et a vivement applaudi cette scène ou un chef musulman fait preuve de tolérence pour la religion chrétienne", rapporte le documentaire de J.Shaheen. Il importe de garder espoir que le cinéma américain et mondial corrigera les injustice et les erreurs du passé à l’ égard des Arabes et des musulmans. Et que, comme les indiens d’ amériques, les Tribus Africaines et les Asiatiques(!!), les nouveaux réalisateurs tenteront de rétablir certaines vérité pour rendre aux méchants préférés d’ un certain cinéma, et à la religion musulmane toute l’ humanité qui lui revient. Cela à déjà commmencé, de "Marrakech express" ou Kate Winstlet se lie d’ une profonde amitié avec un marocain à "Paradise Now" ou une Israêlienne réussi à convaincre deux palestiens de ne pas achever leur attentat suicide, ou encore "Freedom" avec Nathalie Portman, qui montre les difficultés à vivre des palestiniens à travers les yeux d’ une Israêlienne…
Le cinéma etant la propagande la plus efficace de ces 30 dernières années, c’ est donc par lui que devra venir le changement.
Le nombre des Américains s’étant déclaré en faillite a atteint en juillet son sommet depuis cinq ans, selon les statistiques rendues publiques mardi par l’Institut américain des faillites (American Bankruptcy Institute, ABI).
Un total de 126.434 Américains se sont déclarés en faillite en juillet, soit le nombre de faillites mensuelles le plus élevé depuis 2005. Entre janvier et juin, 675.351 Américains se sont déclarés en faillite, soit une augmentation de 36,5% par rapport à la même période l’an passé