Le Pew Research Center vient de publier les résultats de sa grande étude annuelle destinée à prendre le pouls des opinions publiques à travers le monde.
Très variées, les thématiques abordées traitent aussi bien des conditions de vie, des problèmes du quotidien, de l’évaluation des principales institutions politiques que de l’actualité (terrorisme, conflit israélo-palestinien…).
Cette année, 47 pays répartis sur les cinq continents ont été sondés dont le Maroc où les enquêteurs ont interrogé un échantillon de mille personnes entre avril et mai 2007.
Crime et terrorisme, deux préoccupations majeures
Il en ressort que le principal souci auquel les Marocains s’estiment confrontés aujourd’hui sont les problèmes financiers (73 %), loin devant la santé (10 %), l’éducation (2%) ou le logement (3%). Plus surprenant, le sondage révèle qu’ils sont également très préoccupés par leur sécurité. En ce qui concerne le terrorisme, ils sont 81 % à penser que c’est un «très gros problème», contre 51 % dans les Territoires Palestiniens ou 53 % en Egypte. Autre surprise : une majorité écrasante de Marocains pensent que le crime est un problème important et même un «très gros problème» pour 72 % d’entre eux. Ils sont également 68 % à penser que le trafic de drogue est aussi un «très gros problème». Autant de craintes qui ne manquent pas de poser la question de la perception qu’ont les Marocains de l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre le crime organisé ou la délinquance ainsi que celle des services de sécurité en charge de la lutte anti-terroriste : comparé à d’autres pays, le Maroc a jusqu’ici été peu frappé par des attentats.
Pour autant, les Marocains ne remettent pas en cause les principales institutions du pays même si un pourcentage non négligeable de sondés s’est abstenu de répondre à ces questions et que 56 % pensent que la corruption des leaders politiques est un «très gros problème». Ils sont ainsi 28 % à juger «très bonne» l’influence du gouvernement (35 % ne se prononcent pas). Même topo pour l’armée dont l’influence est jugée très positive par 22 % des Marocains tandis que 42 % des sondés ne répondent pas. À titre indicatif, pour cette thématique, le chiffre des “abstentionnistes” n’atteint que 10 % au Pakistan et 1 % au Venezuela, deux régimes pourtant militaires. Notons également qu’on ne sait pas ce que les Marocains pensent de Mohammed VI puisque les enquêteurs de Pew n’ont pas pu poser la question… Les Marocains sont par contre beaucoup plus diserts dès qu’il s’agit de commenter l’influence de la presse. Signe des temps et plébiscite pour plus de transparence du régime, ils sont 61 % à trouver son influence «bonne », dont 24 % « très bonne ».
Oussama Ben Laden et Hassan Nasrallah superstars
Quoique voisins de l’Europe, le sondage de Pew montre que les Marocains appartiennent de plain-pied au monde arabo-musulman. Ils en partagent les préoccupations et les révoltes liées à l’actualité avec pourtant une large ouverture d’esprit puisque 45 % d’entre eux estiment que les entreprises étrangères implantées au Maroc ont plutôt une bonne influence sur le pays. Première caractéristique commune avec la plupart des pays arabes : un sentiment de méfiance (pour ne pas dire de défiance) à l’égard des Etats-Unis. 89 % des Marocains se disent très préoccupés par le fait qu’ils pourraient devenir une menace militaire pour le pays. Ce chiffre est bien plus important que dans d’autres Etats arabes puisqu’il n’atteint par exemple “que” 45 % dans les Territoires Palestiniens, 37 % au Koweït ou 28 % en Egypte. Dans un tel contexte, on peut s’interroger sur ce qu’auraient dit les Marocains si on les avait sondés pour savoir s’ils sont favorables à l’implantation au Maroc du siège de l’Africom, le commandement militaire américain pour l’Afrique ou à la signature d’un traité de libre-échange avec les Etats-Unis…
Deux personnalités honnies de l’“Occident” ou à tout le moins fortement contestées ont également la côte au Maroc : Oussama Ben Laden et Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah libanais. En ce qui concerne le chef d’Al Qaïda, il ne s’agit visiblement pas d’une toquade puisqu’en 2004 un sondage du même Pew Research Center montrait déjà que 45 % des Marocains voyait Ben Laden d’un œil favorable. Trois ans plus tard, ils sont 4 % à affirmer qu’il leur inspire «beaucoup de confiance», 16 % une «certaine confiance» et 11 % «pas trop de confiance». Il ne s’agit sans doute pas de l’expression d’une approbation quant aux méthodes terroristes employées par Al Qaïda puisqu’une large majorité des Marocains (69 %) jugent que les attentats-suicides ne se justifient en aucun cas, même pour défendre l’Islam, mais plutôt d’une sensibilité à l’argumentaire idéologique de Ben Laden. Il en va de même pour le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah qui a tenu en respect les troupes israéliennes au Liban à l’été 2006, ce qui lui a valu de battre des records de popularité au royaume. Encore aujourd’hui, d’après Pew, Nasrallah inspire « beaucoup de confiance » à 9 % des Marocains, une « certaine confiance à 30 % » et « un peu de confiance » à 10 % d’entre eux. Le Hezbollah a, lui, franchement la côte : 32 % des Marocains y sont « plutôt favorables » et 17 % « très favorables » !
Par contre, contrairement à d’autres pays du monde arabe, les Marocains ont tendance à se sentir menacés par leurs voisins géographiques. Ils sont ainsi 15 % à affirmer l’être par l’Algérie et 11 % par l’Espagne. À titre de comparaison, “seulement” 10 % des Marocains se sentent menacés par Al Qaïda alors que le terrorisme est une préoccupation sérieuse. Entre le conflit du Sahara occidental qui permet d’attiser un sentiment anti-algérien depuis trois décennies et l’existence des enclaves espagnoles de Cebta et Melilla vécue comme une injustice, le sentiment que le Maroc n’a pas parachevé la reconquête de son “intégrité territoriale” cinquante et un ans après l’Indépendance imprègne visiblement toujours les esprits.
Enfin, en dépit des difficultés économiques ou des craintes liées à leur sécurité, les Marocains restent résolument optimistes quant à leur avenir. Ils sont ainsi 73 % à penser que leur vie s’améliorera au cours des cinq prochaines années. Et 67 % à juger que la situation de leurs enfants sera meilleure que la leur.
ARNAQUES D’ÉTAT ET TAXES PUNITIVES SUR LES MALADIES
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC
ARNAQUES D’ÉTAT ET TAXES PUNITIVES SUR LES MALADIES
LE DEVOIR DES ÉLUS, EN MATIÈRE DE SANTÉ
Parmi les réformes qu’attendent les électeurs des élus, des Ministres, des Cadres haut placés et des Conseillers de SM le Roi, il est une reforme dont la priorité est vitale. C’est la suppression des impôts sur les maladies ! C’est-à-dire, ces quelques 24% de taxe de douane et de TVA sur les médicaments, les réactifs et les appareillages importés, qui sont nécessaires aux soins ! Or ce ne sont que les malades qui paient ces taxes iniques et honnies, qui entravent et brident les soins.
Exposé du problème
Il est malhonnête et amoral de payer des taxes sur les maladies ! Dans son discours d’avant les élections parlementaires, SM se flatte du travail des Partis et demande aux ONG de soutenir leur travail civique. Coté taxes sur les médicaments et le matériel de diagnostic, qui renchérissent les actes, nous continuons notre travail d’éclaireurs bénévoles, sans relâche. Au risque de blaser certains ! Mais un instituteur, inlassablement, se doit de répéter à chaque génération, ce pourquoi il est formé ! Vieux praticiens, nous tenons des vieux maîtres d’écoles, cette passion de construire, quitte à admonester !
Qu’attendent les électeurs des Parlementaires et des Partis, en matière de santé et de défiscalisation des médicaments ? Ce qu’attendent les électeurs des élus, des Cadres et des Conseillers Royaux du think-tank, que nous interpellons vivement, c’est un meilleurs accès aux soins ! Avec plus de considération et de respect à l’endroit des malades, pour qu’ils ne soient pas exploités durant leurs maladies !
Ce n’est pas une affaire de professionnels, mais de réglementations indélicates et de lois voraces et archaïques ! Les taxes de Douane et de TVA décriées, cumulent 24 % au total, sur presque tous les médicaments et le matériel de soins, qui sont destinés aux seuls malades ! Cette discrimination est d’abord arbitraire et illogique, et, ces prélèvements sont illégitimes. Elles représentent une ineptie, amorale, une fois qu’on en a eu conscience !
C’est une injustice anti-humanitaire, anti citoyenne que de voir persister ces pénalités sur les malades, alors que le Roi fait de l’INDH son chantier de règne. Qui plus est, il ne peut y à voir de développement humain, sans la santé ! Aussi, aspirons-nous vivement à voir ces taxes ignobles, abolies par SM, que Dieu Le garde ! Appel que nous formulons et que nous répétons à leurs honorables attentions, afin que les pauvres et les handicapés, les malades, quels que soient la gravité ou la simplicité de leurs cas, quels que soient les avis hypocrites des dénégateurs, soient épargnés des taxes invisibles et lâches qui grèvent leurs santé !
Puissent-ils sortir de l’indifférence, et sortir nos frères malades, de la misère et de l’ingratitude, pour être placés sur le chemin du progrès et de la dignité.
LETTRE A CELUI QUI SAURA AGIR POUR SAUVER LES MALADES
Le constat social
A l’heure où nous attendons des élections parlementaires un nouveau gouvernement au Maroc, serait-il utile aux militants des Partis, à tous les Cadres responsables du royaume, aux Conseillers du Roi, qui analysent les événements, les idées et les actes, entre la morosité et les changements, politiciens, électoraux et temporels, de se pencher aussi, sur cette autre infortune, que sont les maladies ? Auriez-vous, enfin, un regard loyal et sincère, altruiste ou intéressé envers les malades ? Les simples maladies et leurs approches, réglementaires, législatives et économiques ! Médecins et pharmaciens ne suffisent plus, face à ces calamités ! Ils réclament une réforme ! Le Maroc nous regarde et nous sommes tous concernés !
Est-il socialement productif de continuer à délaisser ce secteur vital, odieusement taxé d’inutilité, au profit d’autres valeurs plus dynamiques ? Est-il défendable de saborder ainsi sa base, la population de son propre pays ? Là où la souffrance réduit même les plus aisés d’entre les gens, au statut tragique d’assistés, rendant la dignité, donc la citoyenneté, à sa plus basse expression. Les Partis, par voie de fait, se transforment en collèges virtuels pendant que des arrivistes sabordent les concepts de démocratie, en niant au peuple des quartiers leurs bons droits ! Du coup la signification même de représentant, leur crédibilité d’élus se perd ! Dans cette défection des règles et des lois, des secours et de la compréhension, les laissés pour compte, cherchent n’importe quel écueil, n’importe récif pour sortir de la noyade ! Et ce, quelque que soit la main consolante, sournoise, pernicieuse ou perverse, qui se tend alors vers eux, pour les repêcher !
Les milieux, ruraux, pauvres ou besogneux, dénigrés au profit d’expédients extatiques et de pétarades de salons, sont ceux-là même qui requièrent le plus l’affection et justifient des Cadres leur temps, leur énergie et leur abnégation, par tous les temps, quels que soient les autres dossiers où la sécurité prime. Ce sacerdoce ne connait pas les vacances ! Les actes de présence, les gestes de solidarité sont la base de la vie en communauté, donc de toute politique. Est-ce abâtardir les cadres et polluer leurs méninges que d’aspirer leurs rencontres salvatrices avec les couches qui les ont générés ?
La logique, la raison, les sentiments, la nécessité, requièrent le courage de ce retour. Le Peuple a besoin de ses fils pour reformer la famille ! Ces immersions dans les rues, les usines et les quartiers, sont synonymes de rencontres entre condisciples et de proximité avec ceux qui remplissent les urnes, voire avec ceux qui avec raison s’en détournent et fuient les suffrages et les scrutins ! Et ces mots sont écrits avant la dernière défection de ceux qui votent par leurs silences, mais qui expriment une déception certaine, envers et à l’encontre de tous ! Combien y-a-t-il de malades déprimés et dépités parmi-eux ? Faut-il négliger leurs voix et leur sort ?
Appel des familles, appel du Peuple
Le service humanitaire, acte altruiste de citoyenneté, est la meilleure audience pour les militants avec leurs électeurs potentiels. Le Peuple, ces simples sujets qui travaillent pour vous instruire, attendent qu’on étanche leur sueur. Ils attendent, non sans crainte d’être déçus et non sans espoir de fierté, un juste retour des sentiments de ces cadres, de ces cigognes, qu’elles refassent leur printemps ! Ils attendent que les programmes des Partis intègrent leurs soucis et leurs justes espoirs. Ils attendent que ces patriotes leur rendent justice et qu’ils lavent la honte des exactions et des abus ! Que les fils et les filles se détachent des innommables amalgames et se différencient de ceux qui les subornent et les trompent ! Que les programmes, leurs volontés écrites, soient aussi réalistes, que vrais et qu’on ne vole plus leurs droits, leurs aspirations et leurs rêves !
Ils veulent que leurs besoins, les plus simples, soient réalisés. Que les élus ne soient plus que de virtuels pastiches, les uns des autres, bons à placarder les murs de fausses promesses qui restent les témoins balafrés de leurs mensonges !
Et les chantiers à couvrir sont légions, dans tous les domaines, du travail à l’éducation et de la justice à la santé ! Le premier travail est de leur rendre leur confiance en soi et de régénérer un sang par trop corrompu ! Le premier travail est de retrouver cette fierté légitime, cette richesse que nul adversaire n’avait pervertie. A commencer par chasser toutes les formes de mépris et tous les stigmates de l’humiliation : celles exogènes et celles dues au destin de tout être vivant ! Leur droit à la santé, le droit des personnes malades à être soignées, le droit de ne pas subir d’entraves ni d’être d’un système de soins, les otages muets ! Le droit de ne pas subir de surenchères, ni d’embargo sur leur santé.
La santé est un droit, un devoir envers les citoyens,
Que dire de la santé, de l’accès aux soins, du coût des actes et du prix des médicaments, et qui plus est, des taxes que l’Etat prend sur les malades, leur souffrance et leur maladie ? Les maladies représentent deux faces de la responsabilité des gestionnaires que l’on peut réexaminer sous un nouvel angle, plus moderne et plus contemporain. Celui qu’il est d’assurer les besoins communautaires en médications et celui des moyens et règlements d’approche pour l’acquisition des médicaments et des soins.
Sachant qu’il ne saurait y avoir de conflit d’intérêt entre les obligations de l’état dans ses deux facettes de régulateur et de commanditaire, ni de schizophrénie entre l’offre des médicaments qu’il organise et leur accessibilité, dont il décrète les coûts, la qualité et les obligations. Or, obligé d’assurer une couverture, il ne doit pas lui être étranger d’en abaisser les coûts pour répondre aux besoins élargis. Et nous connaissons l’impact de la maladie dans la genèse de l’inconfort, du chômage, de la misère, du mécontentement social, dans l’origine des grèves, dans les troubles et dans la révolte et les séditions !
Il s’agit pour nous, à partir de l’AAMM, qui vous remercie de votre engagement et de votre affable soutien, entre autres associations dynamiques et ONG civiques, d’éclairer l’Etat sur un dol qu’il entretient et de faire prendre conscience à la cascade des décideurs, d’un concept nouveau, celui du DROIT DES MALADES.
Nous sommes devant des punitions collectives, perpétrées selon un système organisé et des modes légalisés. Exactions aberrantes, devenues institutionnelles et inconscientes, revers d’un droit naturel, mais ignoré, doublé d’un devoir oublié. Nous ne disons pas dénigré, de par notre immense espoir en notre pays et en nos cadres nationalistes, car ce droit et sa solution sont simples !
Ce droit légitime et naturel est celui d’être traités, sans arnaques ni surenchères, comme il devient coutumier de le lire, de le voir, de le souffrir et de le déplorer. Droit de refus nouveau et devoir de délation nôtre, doublé d’une violente condamnation face à des prélèvements coutumiers, impropres et inconséquents. Nous dénonçons avec vigueur citoyenne, dans un esprit pédagogique inlassable, ces taxes abusives dans leur concept, qui saignent les malades ! Une aberration, dès qu’il s’agit pour le fisc de frapper les médicaments et de pénaliser les demandeurs de soins ! Dès lors, il nous parait juste de ne pas laisser le malade crouler sous la chape des TAXES DOUANIERES et autre antinomique TVA sur la maladie !
Reformater les taxes, une priorité du nouveau gouvernement
La loi qu’il s’agit d’exorciser, l’abcès torpide qu’il s’agit d’inciser est donc cette ostensible et publique tare de l’Etat ! Une infamie, qui aberrante déjà, obère l’accès aux soins ! C’est-à-dire qu’il s’agit pour vous maintenant de faire raisonner le législateur et repenser aux réglementations devenues infâmes. Des us contre-productifs, car ils pèsent sur l’accès aux médicaments et aux soins, des soins que l’Etat veut élargir pourtant par l’AMO !
Un leitmotiv libératoire s’entend ! Reformater les taxes de douane et de TVA ! Ces contraintes contraires que l’Etat nous impose, sont des pénalités sur les fièvres et les douleurs. Des charges superflues qui représentent entre 25 % (à 42 % du prix des laits de bébés) sur les médicaments les plus indispensables, comme ceux de première nécessité ! Sauf exception ! Cette arnaque est vécue comme une entrave au simple droit de se soigner et comme un carcan, un boulet, autant d’exactions punitives, qui datent de l’ère qui précède celle des droits de l’Homme !
Ces dissonances, artefacts fossiles, archaïques, dignes des gestions reptiliennes, sont gravement antisociales. Elles plombent l’accès aux soins. Vous m’excuserez de m’appesantir sur cette punition collective qu’on administre à la Nation ! Elle est indigne du Maroc, contraire aux valeurs préconisées par le ROI. Indigne du Ministre des finances, aux références socialistes, le Pr Oualaâlou, qui donna en son temps, des cours de droit au Roi ! Indigne de son successeur, le démocrate Salaheddine Mezouar, dont nous interpellons le courage publiquement, avec insistance et espoir !
Ces taxes sont indignes de cet Islam, si prégnant dans les valeurs du Maroc, indignes de notre ouverture moderne. Indignes de notre tolérance, qui doit être une passion envers autrui ! Mais d’abord, envers ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur être, dans leur santé et dans leur personne. Quelque soit la cruauté de la maladie, fut-elle aigue, grave ou chronique ! Et, nous dribler par des demi mesures cosmétiques, nous obvier de notre droit à une vraie réforme, en excipant des quelques détaxes sur certains médicaments, est une déviance qui laisse le châtiment sur le dos de certains, parmi d’autres ! Ce serait, une manœuvre dilatoire, que nous dénonçons a priori, pour son danger potentiel ! Car nous requerrons une détaxe générale, une réforme publique générale, une grâce générale, une abolition de l’exploitation de la maladie, qui aura, certes, un impact populaire utile au ROI !
Un exemple brillantissime du Roi citoyen
En effet, l’école de solidarité et de défense des tranches pauvres et des handicapés, exprimée avec ardeur, en temps réel et sur le terrain, par notre Roi Sidi Mohamed, stimule notre énergie civique. Elle nous libère et nous pousse à la franchise, plutôt qu’au laisser-faire ! Elle éveille en nous, médecins, vos amis, admirateurs, militants et concitoyens, une volonté de voir les gouvernants et les réglementations suivre, avec réalisme et dans les actes, la juste passion de SM que Dieu Le garde.
Un besoin de réformes humanitaires
Réformer les concepts, c’est donc, pour l’Etat de réviser le cadre même de sa fiscalité sur les soins, à la lumière de clairvoyance de SM. A commencer par les médicaments et leurs divers intrants. De l’usine au labo et de la pharmacie au bloc ! A titre d’exemple, nous faisons une proposition ! Les citoyens sauront accepter les mesures de remplacement, les plus légères, sur le timbrage local, fiscal, sur les boissons prises en public, dans les cafés, par solidarité et civisme, « à la santé des malades » ! Sans gêner leurs aisances et leur susceptibilité de classe, les plus riches accepteront les taxes sur les produits de confort et de luxe qui viendront remplacer celles de la Douane et de la TVA, lesquelles ne font trinquer que les malades, même ceux des strates les plus pauvres !
Il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour supprimer les rubriques budgétaires par d’autres mieux adaptées au Maroc nouveau ! C’est une mesure salvatrice et de solvabilité de cet humanisme humanitaire qui est le nôtre et pour lequel nous admirons notre Roi son initiateur ! C’est une question de force et de volonté contre les archaïsmes. Une autre forme du Nouveau Pouvoir !
Un besoin d’évolution démocratique
Supprimons dès lors les taxes rédhibitoires qui pénalisent l’accès aux soins. Car ces prébendes usuraires sur les souffrances, génèrent de la haine et suscitent la sédition ! Ces pénalités révoltantes sur les fièvres et les douleurs, injustes et inhumaines, surmultiplient les mécontentements populaires ! Comme ces entraves augmentent notre lot d’incapacités et de handicaps, par les retards, sinon par l’empêchement des secours initiaux et dans les prises en charge ! La cherté mine le chemin des soins et barre leur administration.
En défiscalisant les soins, les médicaments et leurs intrants, c’est le budget de la Santé publique, (en premier, celui des hôpitaux, civils et militaires), qui sera décuplé. Ses médicaments, ses instruments, ses réactifs !
Car l’investissement dans la Santé doit être vu, au moins, comme celui du Tourisme, pour son développement et ses privilèges, et soutenu comme l’une des priorités, aussi importantes que la fourniture du blé toute l’année, le pain qu’on subventionne, et du lait qu’on importe pour le mois de Ramadan !
Et tous les malades, du plus dramatique, au plus complexe, du moins grave au plus léger, seront dispensés des frais injustes et superflus ! La Santé s’offrira à un plus grand nombre ! Les Marocains qui n’ont pas d’autres saints auxquels se vouer, seront plus soignés et mieux soignés. Ils seront reconnaissants au Pouvoir Royal qui aura libéré leur santé des contraintes ! Cette OPA, géniale, profitera à l’AMO et à l’INDH qu’elle consolidera par des coûts de médicaments et de soins plus accessibles.
Cette réforme, sur nous-mêmes et nos réglementations, est à faire en bloc et d’un seul tenant pour qu’elle soit productive et efficiente.
Des lois socialement plus justes !
En supprimant les taxes décriées, messieurs les Conseillers du Roi, messieurs les élus, vous rendez justice à l’Etat et vous rendrez sa pureté aux lois en les ré-humanisant. Agissant ainsi et conseillant de la sorte, vous rendrez les lois plus louables, plus amènes, plus convenables, plus en harmonie avec la politique de solidarité imaginée par SM.
Mesdames et messieurs les Ministres et les Députés, vous les Cadres sains de la Nation, vous les leaders d’opinion et les responsables des Partis, vous qui pouvez avoir l’audience et l’écoute du Souverain, vous êtes des responsables, sensés transmettre les dols de la population qui vous a élus, à SM. Nous percevons pour le Pouvoir, une gloire de plus, une exaltation de l’admiration et des louanges supplémentaires, un bénéfice en popularité opportun pour tous les acteurs de l’Etat.
Ce sont des lois honnies et contre productives pour le prestige de l’Etat. Il est donc légitime de les abolir et de solliciter cette grâce de SM le Roi, dont ont sait le pouvoir exécutif ultime et le rôle ascendant dans le Gouvernement. D’autant qu’aucun ministère, pris à lui seul n’est capable de décider et de légiférer ! Il est naturel dès lors d’espérer et d’attendre du Roi, qu’Il les abroge et qu’Il fasse un acte de justice, en graciant les malades, afin de les délivrer des taxes sur leurs maladies, et de lever cette prédation partiale et embarrassante.
Appel à Celui qui nous écoute !
En plus de la reconnaissance de la part du Peuple, l’effet produira un rejaillissement psychologique sur son imaginaire et un starter sur l’enthousiasme rouillant de certains ! Un plus en matière de solidarité, qui confortera par son effet humanitaire notre image de marque au sein des Nations, les mieux développées !
Aussi, garder ces lois inconscientes, devient un défi ingrat et malveillant aux principes inculqués par le Roi. Cette iniquité équivaut à une arnaque amorale, perverse, traîtresse et cynique, quand on sait qu’elle est portée par les seuls malades.
Une preuve d’amour émanant du Roi
Cette réforme de la fiscalité des soins et des médicaments sur toutes les maladies, sera une opération thérapeutique du brouhaha généré par les hausses des prix dans les hospices publics et par les autres indélicatesses, qui se font plus rudes à chaque rentrée ! Une chance pour cette détaxe, qui, si elle est bien pulsée, sera capable de stimuler l’amour pour la Nation. Patriotisme qui semble passé de mode, depuis la Marche Verte ! Cette détaxe, mise en évidence et magnifiée, permettra de confondre et de dépasser le nihilisme navrant de certains dénégateurs ! Tel qu’il est exacerbé journellement pour écœurer les citoyens et déstabiliser le pays.
Il est temps dès lors de stimuler l’adhésion de tous, à partir du prisme hyper sensible de la santé, pour développer l’engouement du Maroc, en entier, dans le cadre de l’INDH, telle qu’elle a été magnifiquement mise en chantier par le Roi et les jeunes cadres du Gouvernement.
Dr Idrissi My Ahmed, Président de l’AAMM
Kénitra, le 1 FEVRIER 2008
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