La rumeur doit être combattue…C’est le mot d’ordre, que l’on entend sans discontinuer ces derniers jours. Merci à cette presse de qualité, qui ose se dresser cotre les calomnies et autres malveillances…
Quoi qu’on en dise la rumeur se propage plus vite désormais qu’auparavant. On entend depuis ce matin, les journalistes défendre le sérieux de leurs travaux et de leurs publications. La rumeur ne passerait donc pas par les médias traditionnels, qui veilleraient à la véracité de leurs informations.
Nous sommes donc tous rassurés. Après avoir appris, qu’il existait une « presse de qualité » et « une presse de caniveau », on aurait pu craindre un parti pris de la part de ces faiseurs d’opinions. Cette distinction entre journalistes n’est donc pas une discrimination, mais le résultat d’une étude, que les lecteurs – ces béotiens – ne pourraient pas comprendre en l’état et pour lesquels donc, ces « bons journalistes » rédigent un résumé. Merci.
Lorsqu’il y a quelques semaines, on lisait les louanges de Nafissatou Diallo, cette victime au passé exemplaire, on imaginait une enquête poussée de la part de ces professionnels de l’information. Quelle déception d’apprendre le contraire quelques jours plus tard…La première enquête aurait-elle été bâclée, ou les journalistes se seraient-ils allés à reprendre les rumeurs, qui circulaient autour du désormais célèbre Sofitel ? Non, nous ne pouvons pas croire, que cette « presse de qualité » se serait laissée aller à colporter de simples rumeurs. Quel traumatisme donc, une petite semaine après avoir découvert que Mme Diallo aurait été une prostituée, de découvrir, que finalement elle avait été soutenue par une association très exigeante au vu du mérite ? Alors, dépravée de bas étage ou modèle de vertu ? A moins que Mme Diallo ne soit une Femme comme les autres , avec ses travers et ses vertus (Il ne s’agit que de l’hypothèse d’un lecteur, Messieurs les journalistes).
On parle bien évidemment de la rumeur, après la réaction de Martine Aubry après les bruits courant sur Internet à propos de sa santé, de la position de son époux par rapport à l’Islamisme, ou encore sur son goût prononcé pour les boissons alcoolisés. Il a suffi, que Mme AUBRY réagisse à ces rumeurs, protestant vigoureusement et menaçant de poursuites les sites la diffusant, pour que la presse traditionnelle s’empare de l’affaire. Prétextant d’informer la population, ces journaux ont donc rapporté les propos de Mme Aubry, en profitant pour revenir sur ces rumeurs – tant qu’on y est, autant en parler un peu – , et aussi pour s’interroger sur le rôle de la presse dans la diffusion de ces informations médisantes. Après s’être interrogé sur le devoir de la presse de s’ingérer dans la vie privée de nos hommes politiques (Affaire D.S.K.), ces mêmes journalistes ‘interrogent désormais sur leur rôle dans la diffusion de la rumeur…Quelle remise en cause, et quelle introspection…
Nous sommes donc rassurés désormais, nos journaux ne participent pas à de telles calomnies, et mieux encore, ils ne sont pas non plus, selon eux, prêt de tomber du côté obscur du journalisme, celui de News Of The world…Nous sommes donc rassurés. Pour nous en convaincre, c’est avec plaisir que nous ouvrons l’édition dominicale du grand quotidien d’informations français – Non, non, pas de nom, mais si vous cherchez bien, il ne doit pas y avoir beaucoup de journaux du soir – , et nous nous précipitons sur la page, symbolisant le choix rédactionnel de la rédaction. Habitude ou rituel, cette page nous éclaire sur un sujet d’actualité : avec impatience, nous nous interrogeons , que va-t-on y lire..l’enlisement du conflit en Lybie, le drame, 3 mois après, vécu par les Japonais, les débats sur le choix de notre future politique énergétique, l’opposition entre deux groupes français au Brésil,…le suspens est à son comble. Nous ouvrons le quotidien, et page trois est donc annoncé un nouvel éclairage de l’affaire D.S.K. Certes, ce n’est pas de première fraicheur, mais nous nous réjouissons de pouvoir enfin lire un article ne reposant pas sur une rumeur, mais sur une solide enquête journalistique, un nouvel angle à cette affaire hors norme,…Nous lisons quelques lignes, et nous nous rendons compte que nous avions raison : pas de rumeur, mais une vraie information pour éveiller le lecteur. L’article se propose de répondre à la terrible question : Pourquoi, dans la nuit du 14 au 15 mai, alors que D.S.K. était arrêté, n’a-t-on pas réveillé le président de la République ? Et dire, que si nous avions succombé à la rumeur, on aurait tous répondu en cœur : parce qu’il dormait…Oui, mais ce n’était qu’une rumeur.
« aujourd’hui nous faisons,les incredules,à propos des rumeurs;met cela à toujour été,et le nombres incalculabes d’individues qui ont été condamners au nom de la rumeurs…je me souviens d’un film »LE-CORBEAU » avec jeanlouis-barreault…cela na jamais changer;et le systeme le fait perdurer ho. la pleb » ce gagarrises de rumeur…idem pour le journalisme de complaisance…un certain journalisme tendencieux… qui ont suent créer un racisme qui à servit aux politiques…les étrangers,les odeurs,les arabes,les roms,la france ne peut accueillires toutes la misere du monde…etc
Bien vu!
ce type de journalisme me fait penser à une chanson de Coluche
» Quand je serai grand… »
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