Il existe depuis plusieurs années un débat lancinant sur le fait de savoir si les jeux vidéos rendaient violents. Cette polémique est régulièrement remise au devant de la scène dès lors qu’un fait divers tragique puisse être de près ou de loin rattaché à la pratique des jeux vidéo par l’auteur en question.
Il ressort souvent à travers l’analyse du profil du tueur que ce dernier était un adepte des jeux vidéo. Doit-on pour autant diaboliser cette forme de divertissement qui prend aujourd’hui une place supérieure à la télévision parmi nos moyens de détente ? Il est vrai que certains jeux poussent la banalisation de la violence à un niveau paroxysmique. Qu’il s’agit de jeux tels que Grand Theft Auto, Mortal Kombat ou encore Resident Evil, de très nombreux jeux font du meurtre et de l’extermination de l’autre le moteur essentiel de l’intrigue et du plaisir de jouer.
Les plus jeunes sont-ils parfaitement capables de distinguer ce qui fait partie de l’imaginaire et le réel ? Certains exemples dramatiques montrent que cette frontière n’est pas toujours bien comprise. Les jeux vidéo ne sont pas fondamentalement dangereux. Pratiqués par des personnes sains d’esprit, bien dans leur peau et parfaitement intégrés dans le monde réel, il ne s’agit que d’un plaisir comme un autre.
La où le danger réside véritablement, c’est dès lors que l’enfant ne dispose pas des garde-fou nécessaires pour lui permettre de cerner les bonnes limites. Les jeux vidéo offrent une capacité d’immersion unique et il n’est pas rare de perdre complètement le sens des réalités dès lors qu’un jeu nous passionne. On en oublie de manger, de dormir, de vivre.
C’est face à cette menace que le rôle des parents prend tout son sens. Ils sont l’élément modérateur, le point d’ancrage qui est censé maintenir le jeune dans la réalité. Il est de leur responsabilité de veiller à surveiller et à limiter leur enfant de toute dérive potentielle et tout risque d’isolement.
Face à l’extrême richesse du monde du jeu vidéo, dont le champ d’application ne cesse de s’élargir, il serait dommageable de ne voir dans cet univers ludique qu’une machine à transformer les joueurs en monstres sanguinaires. Moyennant certaines précautions, il s’agit sans conteste d’un puit sans fond permettant l’accès à tous les mondes imaginaires possibles.
Les 3 jeux que vous citez sont interdits aux moins de 18 ans…Aux parents, comme pour le reste, d’assumer leur rôle!