Même si les pays développés possédent des moyens de lutte contre les agents infectieux (bactérie, virus…) les microbres continuent à faire des ravages dans les lieux de soins.

Dans cet article, nous verrons ce qu'est une infection nosocomiale, ensuite les causes et les conséquences.

 

Définition : 

Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un milieu de soin, elle est dite nosocomiale si elle apparait après 48H d'hospitalisation, (délai à ne pas appliquer sans réflexion car ce temps dépends du temps d'incubation du germe). Après une intervention chirurgicale, une infection peut étre considéré comme nosocomiale après 30 jours, voir 1 an après un implant.

 

Causes : 

L'utilisation excessive d'antibiotiques a mené à la mutation de bactéries, qui sont devenues résistantes à plusieurs antibiotiques. Ces germes deviennent capables de se multiplier en milieu hostile et sont donc redoutables dans un centre de soin. De ce fait, on rencontre dans la majorité du temps des bactéries (Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, E. coli…), plus rarement des virus comme le virus de la grippe ou Rota Virus, et parfois des champignons comme C. albicans ou Aspergillus.

Les services les plus touchés sont la réanimation et les blocs opératoires.

 

Conséquences : 

En France, il y a environ 15 000 décès par an. Il y a aussi un surcout économique du à l'allongement de l'hospitalisation du patient, utilisation d'antibiotiques, procés…

 

Comment lutter?  

Il faut tout d'abord éviter de prendre les antibiotiques quand ce n'est pas nécessaire (les antibiotiques c'est pas automatique), le personnel médicale doit mettre en place et respecter des protocoles d'hygiènes. 

Mettre en isolement les patients porteurs de souches multirésistantes.

Ne pas apporter d'animaux. 

 

La recherche de nouveaux antibiotiques sera toujours nécessaire pour lutter contre les germes qui évoluent, et deviennent de plus en plus résistantes.