LES GRANDS CLASSIQUES : Il était une fois en Amérique

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J’avais l’impression d’avoir plusieurs fois touché le sommet, de connaitre la jouissance absolue, que l’image pouvait nous apporter. Mais le cinéma est une ressource inépuisable de diamants éternels, précieux et fascinants.Sergio Léone se démarque du genre auquel on l’identifiait systématiquement, le western. Plus de douze années furent nécessaires pour accoucher de cet hymne désespéré à la vie. 

Il était une fois le cinéma (comme certains l’appellent) est la synthèse du septième art. Cette bouleversante fresque, monumentale de par sa qualité et sa longueur (3h40mn) raconte la vie, les amours, les drames, les rancœurs et les regrets du gangster Noodles (Robert De Niro) du début du XXème siècle aux années soixante. Le ghetto de New-York, la prohibition, la naissance de l'amitié entre Max et Noodles. Le film commence et se terminera dans une fumerie d’opium, ce qui amplifiera le sentiment de rêve. Un rêve envoutant, chaleureux, obsédant et effrayant. Le duo Robert De Niro & James Woods est tout simplement merveilleux d’authenticité. Le réalisateur nous délivre un film magistral, épique, sanglant et l’on peut vanter les mérites de Sergio Léone, de réussir le tour de force, de tenir en haleine, pendant prés de quatre, le spectateur, littéralement scotché à l’écran. Un véritable puzzle de flash back, donnant lieu à un scénario fouillé, avec une psychologie des personnages très détaillées.Que dire de la sublime BO de ce chef d’œuvre ?Une partition musicale mélancolique, écrite plus de dix avant le tournage. La musique d’Ennio Morricone véhicule une multitude d’émotions en tout genre. Cette flûte de pan, d’une merveilleuse limpidité, nous transporte dans la perfection. Lamentablement oublié aux oscars, par une bande d’ignares mangeurs d’hamburgers ( !!).Un film testament, clôturant une trilogie, entamé avec le non moins merveilleux « Il Etait Une Fois Dans L’Ouest », poursuivie avec « Il Etait Une Fois La Révolution ». Malheureusement tronqué à sa sortie en 1984 (amputé d’une bonne partie) et connaissant un échec commercial outre-Atlantique. Alors qu’en Europe, sorti en version intégrale, le long métrage fut un succès de première importance.Plus d’une année de tournage, et dire que Monsieur Sergio Léone refusa de réaliser « Le Parrain », pour se consacrer exclusivement à ce chef d’œuvre du septième art.Malheureusement, Léone ne put terminer son dernier projet, un long métrage sur le siège de Leningrad, terrassé par une crise cardiaque. Une immense perte pour le cinéma. Certains préféreront les répliques cinglantes du trio « Blondin, Tuco et Sentenza » (Le Bon, La Brute Et Le Truand ), mais je ne peux que vous conseiller de replonger dans ce trésor du cinématographe et de voir toute la maitrise du réalisateur.   

20 réflexions sur « LES GRANDS CLASSIQUES : Il était une fois en Amérique »

  1. [img]http://www.blogoutils.com/images/a1.gif[/img] MICHEL, encore un « GRAND », réalisateur qui disparait!!
    Je connais TOUS les films de Sergio LEONE, associé, à ce compositeur fétiche qu’est Ennio Morricone, et les visionne, au moins une fois l’an!!
    Il n’y a rien à « jeter » dans ces excellents films, ou l’humour est toujours sous-jacent!!
    A conserver précieusement, tous ces DVD, ou cassettes vidéos,!!

    j’avoue que ce matin, je vous attendais sur la Finale de Foot entre l’espagne, et l’Allemagne, vous je sais que vous l’avez regardée, et le récit que vous en auriez fait, m’aurait intéressée.
    1 à 0, poue l’Espagne, qui retrouve son titre depuis 44 ans!
    Qu’a-t-il manqué à notre équipe d’Allemagne pour ne pas avoir remporté ce championnat ??
    Amitiés Michel

  2. Sophy
    Je n’ai pas consacré d’articles sur la finale d’hier soir.
    Une victoire amplement méritée de l’Espagne, la Mannschaft victime d’une défense bien trop statique et d’un Michaël Ballack, à la limite du carton rouge, ne sachant dominer ses nerfs.
    Viva Espana !
    Amitiés Michel

  3. Jiminix, je ne sais si c’est une comparaison Ennio-Jimi ??
    Le paralléle est intéressant, mais quoique Jimi s’est révélé un OVNI, mort bien trop jeune pour donner encore plus d’impact a sa guitare légendaire !
    Personnellement je préfére les guitaristes de jazz-rock, Al di Méola, Paco de Lucia, John Mc Laughlin, tout simplement prodigieux !
    Michel

  4. Bah aucune comparaison biensur entre Jimi et Ennio..non je me disais que les western spaghetti de Sergio apportèrent autant au ciéma que l(utilisation de la Wah par Hendrix au RnRoll! Mais oui, moi aussi j’aime beaucoup les guitariste que vous citez…et notamment l’album qui les réuni tout les trois..mais je serais plus Ben Harper ou John Butler en ce moment! ;D

  5. Excellent choix Jiminix !
    Le trio « Night San Francisco », tout simplement féerique !!
    en solo, di Meola a pondu quelques merveilles acoustiques..
    Moi en ce moment je revisite Jethro Tull, Ian Anderson et sa flute magique !
    Amicalement Michel

  6. Ah Jethro Tull…j’aime beaucoup ce groupe, mais mes préférance allant plutot vers Janis, Jefferson Airplane, les Doors ou biensur Pink Floyd, le plus grand groupe de tout les temps (!!).
    Connaissez-vous un groupe ephemère qui s’appelle « Sweet Smoke ». Sinon écoutez un concept-album appelé « Just a poke ». Une pure merveille. 😀 😉

  7. La voix inoubliable de Jim Morisson..
    J’aime bien le flamand rose, le merveilleux Dark Side of the Moon..
    Mon groupe préféré restera Led Zep, un petit faible pour Alvin Lee et Ten Years After (i going home !!)
    Je connaissais pas, je vais me mettre en quête
    on the road again..
    Michel

  8. Alvin Lee et le monstrueux « Recorded Live » tu veux dire ( les fan du flamand rose se tutoie hein !!!). Un de mes Top Ten! Je suis plus « Animals » que « Dark Side », mais, quel album du Floyd est mauvais de toutes façons!!
    Led Zep est aussi une référence pour moi, les premiers albums sont parfait! Mais Carlos Santana m’aura plus marqué en tant que gratteux que Jimmy Page. Pas une question de technique, mais plus de feeling!
    oui cherche « Just a poke », un album incroyable.
    take a walk on the wild side !

    Michel, pourquoi ne pas faire un articles sur toutes vos références musicales ?!
    Moi j’ai fais un article sur le Floyd, que la rédaction avait rebaptisé Pink Floyd meilleur groupe du monde après U2 ! peu de temps après, et parce qu’aussi fan de U2 et des delay de « The Edge », j’avais biensur poudu un article intitulé « U2, meilleur groupe…après Pink Floyd »…allez jeter un coup d’oeil !

  9. Heu peut-être devrais-je quand-même parler de ce film, qui pour moi, fan de Sorcesse et Coppola, est un des meilleurs que deNiro est joué, c’est dire!

  10. de niro & scorcese..quel filmographie !!
    Il est vrai que le pavé de Leone offre un role sur mesure au talent de de niro..
    De michel cimino avec « voyage au bout de l’enfer »
    de bertolucci le méconnu « 1900 », pourtant un grand moment de cinéma
    ne mésestimons pas « heat » pacino-de niro-val kilmer (splendide jim morisson).
    un gigantesque acteur !

  11. jiminix
    j’ai un article en attente de validation qui nous fera un peu plus partager notre amour du dieu rock !!
    Bien sur c’est tout a fait personnel et je me doute bien que ces cinq albums ne seront pas les mêmes pour tous le monde !
    Amicalement Michel

  12. Je voulais vous répondre sur les 5 albums que vous emporteriez mais il n’y a pas de possibilité d’émettre des commentaires sur cet article.

    Je vais donc faire un hors sujet et vous envoyer un petit commentaire via cet article.

    Moi si je devais emmener quelque chose, ce serait mes bd de Pratt ma collection de Corto. Je pense les lire et les relire. Elles me font toujours autant réver.

    Concernant le film dont vous parlez, il fait partie des 4 ou 5 que je juge digne d’achater.

    Cordialement.

  13. new reporter
    J’ai bien précisé les 5 albums !!
    Peut être à l’occasion je parlerai des livres qui nous accompagneraient sur cette île déserte, mais la le choix serait encore plus cornélien.
    Je viens de m’apercevoir que l’on ne peut effectivement pas laisser de commentaires sur cette article, un incident technique regrettable et j’espére que les modérateurs trouveront solution à ce problème..aprés la mozzarella !!
    Amitiés Michel

  14. c’est vrai que Val Kilmer est un Jim Morrison incroyable. J’attend votre article avec imptatience…moi c’est 4 articles qui sont en attente…Depuis 2 jrs. Régulièrement come 4 censure certains de mes articles…et cela m’enerve… 8)

  15. salut jiminix
    mon article a été publié, les cinq albums..
    Malheureusement un incident technique est survenu, on ne peut y apposer des commentaires, je vais le signaler en espérant une meilleure issue.
    Oui val kilmer crève l’écran, et nous propose un Jim, plus vrai que nature, d’ailleurs à ce titre il a même eu le don de tromper Manzarek, chantant plusieurs titres des Doors, sans que l’harmoniste ne décéle quoi que ce soit !!

  16. de Willow en oubliant le film de propagande « tOP gun »
    une composition extraordinaire dans Tombstone, ou Val incarne un Doc Hollyday..vraiment surréaliste !
    Michel

  17. Vu dernièrement dans « Wonderland » ou il est tout aussi excellent!
    A la sortie des Doors, Val parlait même de sortir des ouvrages de Poésie ! Heu, il en fait un peu trop la peut-etre non?! ;D

  18. salut jiminix
    effectivement, j’étais resté perplexe face à cette annonce..
    La trajectoire de Jim MORISSON, sa quête des poètes maudits, son autodestruction, imbibant des quantités d’alcool..à la recherche des paradis artificiels..lui appartien et ont contribué à son mythe..Val Kilmer s’est imprégné dans sa composition dantesque, entrant littéralement dans la peau du prince lézard..une composition à la limite de l’halluciantion, par instant j’avais réellement l’impression d’avoir Jim en face de moi… Méfiance, des types de rôle dont il est bien difficle de sortir..
    Amicalement Michel

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