Une récente étude mondiale sur la perception du bonheur effectuée auprès d’un échantillon de la population générale d’un grand nombre de pays, met en évidence que la France ne fait pas partie des dix pays les plus heureux.

Elle se retrouve seulement à la 46e place de ce palmarès, bien loin derrière les pays de l’Europe du Nord qui tiennent les premières places de ce classement.

 

Chacun d’entre nous est à la recherche du bonheur au cours de son existence, mais la notion de bonheur est différente selon les individus, les générations et aussi les pays.

Même si le bonheur se définit comme un état durable de plénitude et de satisfaction, un ensemble de circonstances favorables qui nous rendent heureux, chacun a sa propre approche du bonheur et selon les époques et l’air du temps cela change.

Alors pourquoi les Français sont-ils moins heureux que les Danois, les Islandais, les Suisses, les Norvégiens, les Finlandais, les Canadiens, les Mexicains et les Australiens qui font partie des 10 pays les plus heureux ?

Plusieurs explications sont données par certains sociologues. Pour eux le pessimisme collectif atteint des niveaux record en France, les français semblent tout particulièrement sensibles aux inégalités sociales qui existent dans leur pays et ce n’est pas le climat économique et politique actuel qui va leur permettre de trouver un peu de bonheur.

Les critères de la perception du bonheur sont toujours à peu près les mêmes, avec la notion de richesse économique qui reste déterminante pour de nombreux pays, viennent  ensuite la bonne gouvernance, les règles de droit, la liberté individuelle et l’existence d’une démocratie.

Mais il faut souligner que l’argent n’achète pas le bonheur et que des gens ou des pays moins riches peuvent se sentir globalement plus heureux que d’autres.

Il ne faut donc pas être seulement obsédé par la production matérielle de richesses, il est possible aussi de mesurer le bonheur d’un pays à partir de son système éducatif, son système de santé et de retraite, c’est à dire de prendre en compte la qualité de vie  des individus.

Si on prenait davantage en compte cet indicateur, je pense que la France serait probablement mieux classée au niveau de la perception du bonheur.