LES FEMMES AFGHANES

Ou »L’éphémère espoir déçu »

 

 

 

Derrière vos illusions,

Je sens le parfum

De votre cœur

S’évaporant inexorablement

 

Dans les contours de la nuit.

Derrière votre silence,

J’entends la sourde plainte

De votre âme

Appelant au secours

Un dieu qui n’existe pas.

 

 

 

 

Derrière votre burka,

Je vois des larmes

De vos yeux

Remplissant l’univers

 

D’un voile de tristesse.

 

 

 

Un instant,

J’ai cru découvrir vos rêves,

 

Mais ils ne sont pas sortis de l’ombre.

 

 

Un instant,

J’ai cru entendre vos chants d’amour,

 

Mais le bruit du tonnerre les a recouverts.

 

 

Un instant,

J’ai cru voir vos regards s’éclaircir,

Mais l’aube blanche s’est trop vite noircie.

 

 

Désormais, c’est la lune qui panse vos plaies.

 

Désormais, c’est le murmure du vent qui caresse vos sens…

 

Désormais, le rideau de la vie est retombé sur votre visage…