LES FEMMES AFGHANES
Ou »L’éphémère espoir déçu »
Derrière vos illusions,
Je sens le parfum
De votre cœur
S’évaporant inexorablement
Dans les contours de la nuit.
Derrière votre silence,
J’entends la sourde plainte
De votre âme
Appelant au secours
Un dieu qui n’existe pas.
Derrière votre burka,
Je vois des larmes
De vos yeux
Remplissant l’univers
D’un voile de tristesse.
Un instant,
J’ai cru découvrir vos rêves,
Mais ils ne sont pas sortis de l’ombre.
Un instant,
J’ai cru entendre vos chants d’amour,
Mais le bruit du tonnerre les a recouverts.
Un instant,
J’ai cru voir vos regards s’éclaircir,
Mais l’aube blanche s’est trop vite noircie.
Désormais, c’est la lune qui panse vos plaies.
Désormais, c’est le murmure du vent qui caresse vos sens…
Désormais, le rideau de la vie est retombé sur votre visage…
Quel beau poème ô combien d’actualité…
Joël Conte, qui, non content d’être un grand poète, sait, en tant que Journaliste averti, nous donner sa vision de l’actualité avec un grand « A » !
Dommage que les poèmes ne soient pas, tout comme les romains, essais ou proses, reconnus à leur juste valeur !
Les femmes afghanes, c’est bien connu, subissent la bétise des hommes, qui, sous le couvert de leur religion, leur otent leur dignité, leur liberté…
Il en est de même en Iran, en Arabie Saoudite et dans bien des pays…