Embusqués derrière un pseudonyme, ils sont de plus en plus nombreux après avoir longtemps rongé leur frein, à se débrider, via leurs propos sur la toile, sur facebook, sur tweeter ou ailleurs. Désinhibées, même des personnes atteintes d’espionnite aigüe auraient rejoint le club de ces mordus des réseaux sociaux. Une cyber mondialisation qui s’est avérée outrageusement perverse pour l‘usager qui à son  corps défendant, se trouve coincé dans un vaste piège tenant lieu de pompe à informations privées, taillables et corvéables à merci ! 

Un  scoop, preuves à l’appui que nous livre Edward Snowden, ex-consultant de l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) ; un secret de polichinelle éventé qui a notamment pour avantage de lever les suspicions de nature pathologique attribuées jusque là, aux auteurs de ce type d’allégations. 

PRISM, une traque planétaire, mise en place par Bush en 2007 puis maintenue par son successeur, avec démultiplications de ses antennes : elle lancerait à nos trousses la NSA et la CIA, décortiquant nos moindres faits et gestes, sécurité oblige !  

S’autoproclamer ainsi garant de la sécurité planétaire et prendre en charge tout ce beau monde jugé à la remorque, sans le moindre contrepoids fait craindre le pire, à la longue ! Protégé par un arsenal juridique conséquent, concocté pour la bonne cause, tous les écarts sont permis afin de récolter des applaudissements : pyromanies, cyberattaques, guerres directes, guerres indirectes drones à l’appui… 

L‘islamophobie étant la condition sine qua non pour garder la main, le filon est entretenu avec brio : et de nous dégainer à tout va les sempiternelles arlésiennes sur les redoutables jihadistes en croisade contre l’Occident ; quitte à se moquer du monde et comble du pharisianisme, une bonne partie des attentats déjoués aux USA serait fomentés par des agents du FBI et non par les ambitieux jihadistes, à en croire certains analystes ! D’ailleurs en Syrie, la flagrante collusion entre les gardiens de cette planète et leurs prétendus ennemis vient conforter cette hypothèse. Et à côté, Néron fait bien pâle figure ! 

Avant Edward Snowden, Bradley Manning à l’origine du scandale Wikileaks avait décidé de renverser la table : choqué par ce qu’il appelle « le porno guerrier » en Afghanistan et en Irak, Bradley Manning, ce jeune gradé de l’armée américaine a eu le courage de transmettre des documents militaires classés secret afin de faire réfléchir. Un geste digne qui lui a valu un traitement en détention que l’ONU qualifie de « cruel, inhumain et dégradant«. 

Réfugié à Hong Kong, Edward Snowden à l’avenir désormais incertain, s‘est attiré les foudres du Pentagone. Ce Pentagone qui bafoue ces principes dont il prétend se prévaloir ; qui passe son temps à rappeler à l’ordre les franchiseurs de lignes rouges ; qui demande encore et toujours des comptes sans jamais, jamais en rendre ; qui refuse la liberté à ceux qu’il a taxés « d’ennemis de la liberté » ; qui semble ignorer que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. 

A force d’altruisme et avec cette propension immodérée à vouloir faire le ménage chez les autres, certains hauts fonctionnaires américains en mission à l’étranger ont fini par en oublier les valeurs les plus basiques :  une sale histoire à la sauce Strauss-Kahnienne datant de l’époque où Hilary Clinton était secrétaire d’Etat est venue éclabousser le département d’Etat. De nombreux diplomates et agents opérant à l’étranger seraient impliqués dans des « pratiques jugées endémiques » où se mêlent prostitution, drogues. 

La guerre préventive étant dans l’air du temps, il ne reste plus qu’à imposer la puce pour tous pour que la traçabilité humaine soit parfaite et que se dissipent toutes les dérives. De quoi dormir sur ses deux oreilles…   

https://secure.avaaz.org/fr/stop_prism_global_do/?brnQxbb&v=25863

http://www.01net.com/editorial/597585/prism-edward-snowden-possede-des-preuves-des-cyberattaques-us-contre-la-chine/