Les éoliennes, une énergie pas si verte La protection de l’environnement est un enjeu qui a de plus en plus sa place dans les décisions économiques et politiques. À notre époque, la technologie nous permet de trouver de nombreuses alternatives moins polluantes à notre mode de vie. D’ailleurs, une source d’énergie qu’on croyait verte, jusqu’ici, à récemment fait l’objet d’une étude qui a révélé qu’elle causait des dommages à son environnement. Cette dernière est l’énergie éolienne. Celle-ci, en apparence inoffensive comporte toutefois un problème majeur : elle tue des milliers d’oiseux et de chauves-souris à travers le monde. Tout d’abord, il faut savoir que l’éolienne est une des sources d’énergie les plus vertes à travers le monde, cependant elle entraîne des répercussions négatives sur plusieurs espèces d’oiseaux de même que sur les chauves-souris. En effet, dans plusieurs régions du monde, on qualifie les parcs éoliens de «hachoir d’oiseaux». La raison est que les palmes des éoliennes, en tournant, heurtent de nombreux oiseaux qui passent à cette hauteur. Les victimes de ces accidents sont principalement des rapaces comme le faucon pèlerin ou les pygargues. D’ailleurs en Espagne on a fermé deux parcs éoliens qui, à eux seuls, ont causés la mort de plus de 220 vautours. De plus, une étude réalisée en Allemagne a indiqué que les éoliennes causaient aussi la mort de plusieurs espèces de chauve-souris. Dans cette recherche d’une durée de 43 jours, on a dénombré les cadavres de 4 chauves-souris et de plusieurs oiseaux. Tout cela, aux alentours du parc éolien en question, situé dans la région de Postdam et de Brandenburg.
Pour conclure, il faudrait prendre en considération le fait que nous, les humains, ne sommes pas seuls sur la planète. Par conséquent, je crois qu’il serait important de penser aux autres espèces lorsque vient le temps d’installer des infrastructures telles que les éoliennes. Il serait intéressant qu’on se demande si notre surconsommation d’énergie ne nous pousse pas à prendre aveuglément des décisions qui ont un impact direct sur la survie d’une autre espèce.
Mélissa Côté
[b]Il serait techniquement facile de grillager les éoliennes (+ un petit peu de sous…) mais l’idée vient de m’échoir en tombant sur l’article, gageons que les responsables s’en emparent …
ps au prix supplémentaire d’un rendement un tout petit peu plus faible (2% … 3%?)[/b]
L’énergie éolienne n’est pas très rentable et, en plus, elle ne permet pas un approvisionnement continu.
C’est un argument totalement infondé ! => http://eolienne.f4jr.org/eolienne_impact#impact_des_eoliennes_sur_l_avifaune
Globalement, le rendement d’un parc éolien en mer serait globalement de 40 %. Il faut trouver les autres 60 %.
Le problème n’est pas tant le rendement (on le connaît, c’est une contrainte à prendre en compte), mais plutôt la recherche en énergie alternative. En effet, il faut qu’il y ait foisonnement d’énergie, dans lesquelles l’éolienne, le solaire, l’énergie marée motrice, le nucléaire (encore pour un moment), et bien d’autres encore aient toutes leur place pour assurer un rendement continu et peu cher.
Je ne pense pas que les éoliennes tue mais évidement faut pas que construire des éoliennes il y a d’autre énergies vertes
L’énergie éolienne? quel est son indice carbone?
Et si elles étaient de couleurs bien voyante pour toutes des petites bêtes qui se font prendre au piège?
[img]http://www.ecoco2.com/images/blog/2011/eolienne-en-couleur-medium.jpg[/img]
Voilà la solution : incorporer des « palmes » aux éoliennes pour les mettre directement dans l’eau. Lumineuse idée merci ! Finie la mortalité des oiseaux !
des milliers d’oiseaux fauchés par les voitures ou qui s’encastrent dans les vitres des bâtiments d’accord, mais par les éoliennes j’en doute. Surtout que les vitesses de rotation de ces machines diminue de plus en plus. Les oiseaux ne sont pas bêtes au point de venir de faire découper par les pales. Pour preuve, les études avifaunistiques réalisées sur site avant, pendant et après la construction du parc montrent bien que le nombre de spécimens touchés est minime.
Habitude prise de la présence de ces machines, la nature se réapproprie l’espace, comme toujours.
Dans un de ses rapports, la LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) avait poutant souligné qu’aucune étude ne démontrait la réalité du danger pour les oiseaux. Pour cette raison la LPO se montrait favorable au développement des parcs éoliens.
Selon cette Ligue, les parcs présenteraient moins de risques que les immeubles allumés la nuit, les activités liées à l’agriculture ou les lignes à haute tension.