Une énergie renouvelable est une énergie produite soit par le soleil, le vent, la géothermie, les chutes d’eau, les marées ou la croissance des végétaux. Surtout, les énergies renouvelables participent activement à la diminution du rejet de C02 ou encore à la lutte contre le réchauffement climatique. De plus, la gestion de ces ressources permet d’avoir une quantité d’énergie inépuisable (énergie solaire, hydroélectrique, éolienne…). C’est une différence majeure par rapport aux énergies dites « stock » qui sont des énergies fossiles en forte diminution et qui tendent à disparaître. Les énergies vertes sont intéressantes pour répondre aux besoins grandissants de la population sans trop altérer les conditions de vie sur terre.
Une France qui incite à l’investissement énergétique
La France incite les usagers à investir dans les nouvelles technologies mettant en avant les énergies renouvelables. Seulement le projet de loi de finances pour 2014, organise d’importantes restrictions. Dans le PLF, présenté le 25 septembre 2013, le crédit d’impôt développement durable (CIDD) se concentrera principalement sur les rénovations lourdes. L’Etat a tout de même voulu soutenir les initiatives et actions en matière de développement durable en aidant exceptionnellement de 1350 euros les ménages modestes et les classes moyennes dans leurs travaux de rénovation énergétique, un peu juste pour un panneau solaire..
L’Union européenne réticente aux aides étatiques.
La Commission européenne a pris depuis 2009 des mesures restrictives visant à limiter les aides soutenant l’installation d’énergie renouvelable avec pour objectif de les supprimer progressivement. Cette décision a été prise afin « que les aides publiques ne perturbent pas le fonctionnement du marché de l’énergie » d’apres les représentants de l’Union européenne. Le 5 novembre dernier, elle a émis les différentes lignes directrices à suivre en matière d’énergie afin que tous les états membres puissent agir ensemble vers des objectifs communs. Ces objectifs politiques s’inscrivent dans le paquet « climat et énergie » et doivent être atteints en 2020.
La suppression des aides étatiques serait compensée par l’instauration d’un système de « primes de rachat » qui fluctueraient suivant l’évolution du marché. Cette initiative s’inscrirait dans la suppression de barrières douanières en matière d’énergie renouvelable et permettrait l’instauration de quotas obligatoires par exemple. La Commission européenne souhaite en effet, une concurrence des énergies renouvelables, d’où le désir de suppression des aides afin que les prix deviennent compétitifs sur ce type de marché.
L’énergie hydraulique
EDF a accompagné la France dans sa volonté de diversifier ses moyens de production énergétique, le groupe a ainsi décidé d’investir dans les énergies renouvelables, et plus particulièrement dans le secteur hydroélectrique. Le choix d’une production hydroélectrique est lié à l’efficacité, la facilité d’utilisation et la quantité importante d’électricité que l’énergie hydraulique produit. EDF possède 640 barrages et 439 centrales hydroélectriques. Aujourd’hui, 10% de l’électricité française provient de l’énergie hydraulique, soit l’équivalent de 13 millions de tonnes de pétrole par an. Ce choix de l’hydraulique doit se comprendre à la perspective de nos engagements européens mais aussi comme un moyen de respecter les objectifs du Grenelle de l’environnement.
EDF étend inéluctablement son emprise sur le marché pour barrer la route à toute tentative de concurrence, et avec la complicité de l’État et de tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 1945 grâce au chantage du CNR sur De Gaulle.