Petite révolution dans le monde de l’édition: l’éditeur, M. Aznar de la collection ‘Harlequins’ en france ouvre celle-ci à des écrivains français. Il faut savoir que jusqu’à présent celle-ci était le fruit du travail d’auteurs étrangers.
‘Harlequins’, tout le monde connait ou presque ! Sujet à la caricature et à un certain dédain de l’intelligentsia française, cette collection sentimentale a pourtant toujours rencontré son public et ses lecteurs.
Quand on achète un livre de la collection Harlequins on sait ce qu’on achète ! une histoire sentimentale, sirupeuse à souhait avec de nombreux retournements de situations dans l’intrigue. Dans ces livres, pas de prétention littéraire mais un ‘ton’, un style efficace car il existe de nombreux mordus de cette collection !
Mais revenons à l’éditeur, M. Aznar. Que propose-t-il exactement ? Il ouvre sa collection aux auteurs français par le biais d’un concours. L’enjeu du concours ? Finir dans les douze candidats retenus par l’éditeur d’Harlequins. Comment ? Les auteurs français doivent soumettre un texte sans impératif en quantité de pages mais dont le contenu doit correspondre à ce qu’on peut attendre dans cette célèbre collection. La récompense ? Les douze candidats retenus se verront offrir un contrat d’édition avec les éditeurs d’Harlequins pour la sortie numérique de la collection. Bonus ? Celui ou celle qui remportera le concours aura un contrat d’édition classique pour la sortie de son livre sur papier et travaillera par la suite pour la maison d’édition d’Harlequins.
Ainsi, je pense que bon nombre d’auteurs vont tenter leur chance (après, je suppose, avoir relu au moins un livre ‘Harlequins’ !).
Personnellement, je m’interroge sur l’intérêt de ce recrutement franco-français car M.Aznar l’avoue, ce n’est pas dans un intérêt économique malgré l’économie en frais de traductions pour des auteurs francophones.
Ce qui est sûr c’est qu’on aura beaucoup entendu parler de la collection ‘Harlequins’ pendant quelques temps au moins! Ne serait-ce pas le principal intérêt de la démarche ?
En tous cas, je trouve intéressant que cohabitent dans les rayons des librairies des ouvrages élitistes avec d’autres destinés à un plus large public.
Car, après tout, l’essentiel est que les gens lisent et fassent travailler leur imaginaire pour s’échapper le moment de quelques pages d’une réalité plutôt grise par les temps qui courent…
oui, j’y participe vu les critère de sélections un de mes textes entrait dans ce concours !