Nous ne l’ignorons pas, depuis le passage de Nicolas Sarkozy au poste de ministre de l’Intérieur, le flicage de la vie privée du citoyen est de plus en plus légal sans d’ailleurs qu’on ait notre mot à dire.
Après la volonté de placer des caméras de surveillance à tous les niveaux. Après les renseignements généraux. Après vouloir changer la procédure sur l’hospitalisation d’office sans avis médical. Après Hadopi et Loppsi. Après les radars, les mouchards, les gendarmes au collège, les lois de plus en plus répressives voici un nouvel élément que j’apprends aujourd’hui : les policiers n’ont plus besoin de permission pour avoir accès aux factures détaillées de téléphone des citoyens, donc par élargissement à la liste détaillée des appels (c’est logique que peut-on tirer d’une facture où il est marqué « solde à payer = 20€ » ?), et ce depuis février 2010. Ce n’est ni plus ni moins qu’un premier pas vers les écoutes téléphoniques sans autorisation d’un magistrat.
Le gouvernement désavoue les citoyens, les juges d’instruction, les médecins…En bref, il anéanti tout ce qui peut gêner la mise en place d’une surveillance non-stop, des décisions arbitraires ou des réformes. C’est ni plus ni moins ce que l’on appelle une dictature.
Bien évidemment, le ministère réagit directement en annonçant que cette extension de pouvoir des policiers n’a lieu qu’en cas de « sécurité nationale ».
Ah oufffff….on respire, ce n’est qu’en cas de sécurité nationale, vous nous avez fait peur ! Je me voyait déjà fliqué dans mes appels.
Or voilà, que veut dire sécurité nationale ? Dans cette période où la France est soi-disant menacée par des attentats dont tout le monde pratiquement se fout royalement. Il ne serait d’ailleurs pas étonnant que ce soit une manœuvre des politiciens pour nous détourner le regard sur la réforme des retraites. Comment détourner le regard ? Par la peur !
Mais revenons à nos moutons. Que signifie « sécurité nationale » ? Période où la nation, ou l’ordre public est menacé par exemple.
Ces tentatives d’attentats créent un climat d’insécurité, tout autant qu’une manifestation de salariés dans la rue, que des lycéens qui se mobilisent en faveur d’un camarade qui va être expulsé de France.
Ces situations à elles seules justifient tout à fait des analyses des appels de chacun des membres voire même de tous les citoyens compte tenu que pour un attentat tout le monde peut être complice.
Mais ceci laisse des questions en suspend. Qu’est-ce qui est considéré comme mettant en danger la « sécurité nationale » ?
On y voit là le comportement de Fouché, ministre de la police sous Napoléon Ier qui voulait tout savoir sur tout le monde et tout le temps pour faire la prévention d’attentats et du trouble de l’ordre public. Dans la politique paranoïaque et par la volonté de tout savoir, le simple fait d’écrire « Vive la Révolution », d’appartenir à un syndicat, à une association de défense des immigrés ou même à un parti opposant à la majorité justifie pleinement à l’analyse des factures de téléphones et des appels, car cela met en péril l’ordre public.
En somme, rien ne décrit avec précision ce qui s’inscrit dans la sécurité nationale. On ne dira rien à un simple policier, d’avoir inspecté vos téléphones car vous avez fredonné « C’est la lutte finale », et qu’il vous soupçonnait de fait de faire parti d’un parti révolutionnaire en train de mener une action armée contre le Président de la république.
En gros, le policier pourra inspecter n’importe qui, il suffira qu’il se justifie par « je suspectais que… » et pouf ! ça passera comme une lettre à la poste.
Attention ça ne s’arrête pas là. Attendons-nous aussi à voir dans la presse des policiers peu scrupuleux qui, de par cette autorisation monnaieront leurs services à des femmes ou maris jaloux, ou des patrons d’entreprises qui voudront espionner leurs concurrents…
Bien sûr, c’est pratiquement paranoïaque, mais c’est l’Etat qui nous fait devenir ainsi par leurs mesures de répression, de diminution de libertés et augmentations des taxes et de la précarité, le citoyen ne peut que se sentir en insécurité.
Soyons franc, la devise nationale n’avait jamais été respectée jusqu’à aujourd’hui, mais elle n’a désormais plus aucun sens.
Fraternité : on ne peut que penser à Ségolène en tailleur, et son sourire tiré derrière les oreilles
Egalité : il n’y a plus que des inégalités
Liberté : on nous flique de plus en plus.
Triste France détruite par des politicards sans vergogne.
Tout à fait d’accord avec vous !
il faut aussi lire l’excellent livre de l’avocat Fedida: « L’horreur sécuritaire » qui décrit très bien la lente évolution vers de moins en moins de libertés publiques, de plus en plus de flicage et de répression.
Face à cette évolution et ces menaces, nous devons rester mobilisés et dénoncer sans relâche chaque grignotage de bos libertés.
Tout à fait d’accord avec vous !
il faut aussi lire l’excellent livre de l’avocat Fedida: « L’horreur sécuritaire » qui décrit très bien la lente évolution vers de moins en moins de libertés publiques, de plus en plus de flicage et de répression.
Face à cette évolution et ces menaces, nous devons rester mobilisés et dénoncer sans relâche chaque grignotage de bos libertés.
En république démocratique du congo , nous constatons réguliérement des écoutes téléphonique surtout pour les défenseurs de l’homme et des associations de défenseurs des journalistes .c’est vraiment une situation regrettable pour un pays qui porte le mot démocratique comme label national et officiel .
MUSOKO MBUYI
Le pire dans tout ça, c’est que, en matière de sécurité, ça ne sert à rien.
Les gens qui ont des choses à se reprocher ne donnent pas d’informations au téléphone voyons. Ou sous forme codée, afin que la conversation ne puisse être utilisée devant un tribunal.
Il faut arrêter de croire que les bandits et les terroristes sont des idiots. Ils ont été les premiers à lire l’article qui parlait de cette loi voyons !
En revanche, une telle mesure peut s’avérer très utile pour anticiper les lieux de rassemblement de diverses manifestations qui ne plaisent pas au pouvoir en place.
Ou pour savoir qui connaît qui sans avoir recours aux renseignements généraux.
Hop, un coup d’oeil sur les factures, on trace un petit graphique et on est renseigné sur ses opposants.
ORIGINE DE LA LOI SUR LE RENSEIGNEMENT…
adressé à la Ligue des droits de l’homme…
Rappel de mon premier courriel !!!
MESSIEURS, BONJOUR !
QUE COMPTEZ VOUS FAIRE POUR QUE CESSE
L’ESPIONNAGE DES CITOYENS PRATIQUÉ EN
DEHORS DE TOUT CADRE LEGAL DANS UNE
OFFICINE D’ORANGE PAR LA DCRI ?
J’attends une réponse de votre part à
ce grave problème démocratique.
Merci.
Salutations [b] »fraternelles »!!![/b]…
…
—– Message d’origine —–
À : [email protected]
Objet : espionnage. Le monde est fou !
« La justice française veut entendre Qosmos
sur la surveillance informatique en Syrie »:
Accusée d’avoir équipé la Syrie en système
de surveillance informatique, le parquet
de Paris a nommé des juges d’instruction
pour enquêter sur Qosmos, une PME française
spécialisée dans l’analyse des réseaux. »
Mais expliquez-moi, comment vous pourriez
être inquiété par la ligue des droits de
l’homme, qui ne fait rien pour combattre
l’espionnage des citoyens français en dehors
de tout cadre légal ?!!!!!!!! :
« http://www.lemonde.fr/international/
article/2014/03/20/dgse-orange-des-liaisons-
incestueuses_4386264_3210.html
Des documents révélés par Edward Snowden
et étudiés par le quotidien Le Monde
soulignent le rôle de l’opérateur France
Télécom/Orange dans la collecte de données
pour le compte des services de renseignement
français durant des décennies.
La Direction générale de la sécurité
extérieure (DGSE) puisait librement, et
de toute apparence de manière totalement
illégale, dans les données des clients
d’Orange. »
IL FAUDRAIT PEUT-ÊTRE COMMENCER PAR
BALAYER DEVANT SA PORTE, NON ?!!!!!!!!!!!!
Cordialement,…