Les économistes contre l’emprunt Sarkozy et la relance

La gestion saine et efficace de l'argent public est essentielle alors que la croissance est à la traine depuis trente ans et que les déficits et la dette publique atteignent des niveaux historiques et inquiétants. Le président Sarkozy accentue cette tendance à l'endettement avec un nouvel emprunt colossal.

De nombreux experts en économie expriment leurs inquiétudes face à cette course à l'endettement et ont signé une pétition appelant à une relance durable (http://www.relancedurable.fr ) par la baisse des dépenses publiques et des impôts. Parmi eux, Pascal Salin, professeur émérite à Paris-dauphine, Henri Lepage de l'Institut Turgot, Jörg-Guido Hülsmann,  professeur à l'université d'Angers, Mathieu Laine, essayiste et enseignant à Sciences Po Paris, Bertrand Lemennicier, professeur à Paris II, Philippe Simonnot, de l'observatoire de la Méditérannée, Jean-Marc Daniel, professeur à l'ESCP, et bien d'autres.

Ces voix de la sagesse sauront-elles se faire entendre face à la folie dépensière du président?{mosimage}

4 réflexions sur « Les économistes contre l’emprunt Sarkozy et la relance »

  1. Ni dettes, Ni emprunts, La France doit créer de l’argent!

    La population doit oser rompre le tabou autour de la création monétaire aujourd’hui au seul de la finance international et sans aucun contrôle.

    Nous devons exiger une commission parlementaire pour mettre à jour les actions crapuleuse de la finance en prenant l’exemple de la commission Pécora de 1933 sous Roosevelt.

    Puis nous devons exiger un nouvelle organe de création monétaire, une banque de la France, afin d’émettre un crédit productif public.

    Le Saviez vous?

    Jusqu’au 3 janvier 1973, jusqu’à la loi Giscard Pompidou, la France pouvait créer de l’argent afin de financer de grands travaux. Aujourd’hui, nous sommes soumis au crédit sur des marchés financiers… La France est volé!

    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

  2. Oui je le savais David C .
    Pompidou a laissé la France dans les mains des banquiers internationalistes.
    et depuis , ça va de mal en pis ! le pire est devant nous!

  3. Je ne crois pas non plus que Sarkozy ait consulté beaucoup d’experts avant de se lancer dans cet emprunt.

    En fait, la manœuvre me semble davantage politique qu’économique et vise à solliciter une sorte de «profession de foi» du peuple français autour des politiques du gouvernement. Après l’autopsie de l’échec sur la relance du pouvoir d’achat, la politique contre le chômage et la précarité, voilà que le président sort un autre lapin de son chapeau. En croyant, candidement, qu’il éblouira l’auditoire, mais il risque bien de recevoir des huées comme ce fut le cas pour l’emprunt Balladur en 1993. D’ailleurs Sarkozy n’était-il pas ministre du budget à l’époque ?

  4. « deal juteux » pour les souscripteurs, l’emprunt Balladur de 1993 (40 milliards recherchés sur quatre ans, 110 milliards récoltés) coûta au ministre du budget de l’époque, un certain Nicolas Sarkozy, plus de 2 milliards de francs de pertes de recettes fiscales et 850 millions de frais de placement.
    et 2 milliards , 2 !
    Monsieur MILLIARD , c’est bien ce que je dis , c’est une fuite en avant !
    attention quand on va toucher l’eau !

Les commentaires sont fermés.