Les économies c’est jusqu’à quand ?

 Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi depuis la baisse des prix du carburant d’avril je respire!

 

 

Nombreux ceux qui comme moi, dés novembre 2011, c’est a dire au commencement de la hausse des carburants, ne remplissaient leur réservoir que par petites quantités, ne dépassant quasiment jamais les dix/quinze euros et réduisant par la force des évènements les déplacements et la vitesse de leurs véhicules.

 

 

Moi qui n’allais jamais à pieds chercher le pain ou les cigarettes, j’ai vu mes habitudes se modifier et du coup je laissais ma voiture sur le parking pour économiser la moindre goutte de mon précieux gazole.

Je n’ose même pas imaginer le calvaire financier des automobilistes propriétaires de véhicules à essence durant cette crise.

 

 

De plus, non seulement de s’inquieter de la hausse du prix des carburants, il fallait également prendre garde à nos réservoirs car la crise a multiplié les convoitises entraînant le vol de carburants et ce sont également les gendarmes qui ont vu leurs interpellations se multiplier au niveau de ces délits car on a recensé entre 2011 et 2012 une augmentation de 20 % des vols de carburants, que ce soit dans nos stations services ou le siphonnage de véhicules tous types confondus ( motos, voitures, tracteurs, camions ).

 

 

Heureusement depuis mi-avril 2012, le prix de nos carburants a baissé, contentons-en nous même si encore certaines personnes râlent car le prix est quand même retombé à entre 1,48 euros et 1,50 euros le litre en moyenne au 1 er juin 2012 contre un pic de 1,65 euros et 1,69 le litre en moyenne au 16 mars 2012 pour le sans plomb 95 et le sans plomb 98 et 1,27 euros le litre en moyenne au 1 er juin 2012 contre un pic de 1,46 euros le litre en moyenne au 16 mars 2012 pour le gazole.

 

 

Que l’on se rassure, selon les propos de notre cher président de la république monsieur François Holland qui nous avait promis lors de sa campagne présidentielle de bloquer les prix des carburants, il a déclaré depuis peu qu’il appliquerait ce décret seulement si le prix du carburant revenait à la hausse, permettant ainsi aux automobilistes de profiter financièrement le plus possible de la baisse des prix.

Alors qu’en est-il vraiment de cette baisse du prix des carburants? Une illusion passagère ou une réalité potentiellement durable ?